Bikepacking. l'art de voyager à vélo sans s'encombrer

Randonnées » C’est la nouvelle façon de voyager à vélo. Mot-valise anglophone composé de bike pour vélo et packing comme dans «backpacking» (voyage sac au dos), le bikepacking croît parmi les adeptes de la petite reine. La tendance ne date pourtant pas d’hier. Venue des Etats-Unis, où la première occurrence serait apparue dans un article du National Geographic en 1973, elle est alors décrite comme une forme de «cyclotourisme aventureux et engagé».

Copropriétaire du magasin Randobike à Vevey, spécialisé en équipement de bikepacking, Matthieu Hoyois explique la différence: «Dans le cyclotourisme, les vélos sont en grande partie en acier, souples, confortables et peuvent être beaucoup chargés avec des porte-bagages avant et arrière ou arrière ainsi que des sacoches traditionnelles pour transporter sa maison ou presque.» Dans le bikepacking, seules de petites sacoches qui s’accrochent partout sur le cadre du vélo suffisent. «Elles sont compactes, plus légères, permettent davantage de stabilité sur le vélo et de se rendre hors des routes asphaltées.» La pratique offre davantage de polyvalence et tend vers le minimalisme.

«Les sacoches sont compactes, plus légères, permettent davantage de stabilité sur le vélo»
Matthieu Hoyois

Merci le gravel

Selon Matthieu Hoyois, la montée en puissance d’un nouveau modèle de vélo, le gravel, lui a donné un second souffle: «C’est un vélo hybride, proche du vélo de route dans sa forme, mais avec des pneus assez larges et profilés pour s’aventurer sur d’autres chemins.» Sur ce genre de modèles, pas besoin de points d’insertion ou de crochets, les sacoches se ficellent directement sur le cadre.