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L’art de manier le feu et le métal

Guillaume Pasquier vient d’achever un apprentissage de maréchal-ferrant, une profession qui évolue

Guillaume Pasquier, qui a effectué un apprentissage de maréchal-ferrant Photo Lib / Charly Rappo, Palézieux, 18.08.2022Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Mélanie Gobet

Mélanie Gobet

20 août 2022 à 20:01

Apprentissage»  Petit déjà, Guillaume Pasquier restait subjugué par les forgerons qu’il voyait lors de visites de foires. «Je pouvais rester des heures scotché devant leur travail», se souvient le jeune homme de 19 ans. «Le fait de voir le métal, d’habitude si rigide, devenir assez mou pour pouvoir être travaillé m’hypnotisait à huit ou neuf ans déjà» explique le Fribourgeois d’Avry-devant-Pont.

Au moment de choisir une voie professionnelle, cet intérêt n’a pas faibli mais l’apprentissage de forgeron n’existe plus. Sa conseillère en orientation lui propose alors d’effectuer un stage de maréchal-ferrant. Après une deuxième expérience, Guillaume Pasquier trouve une place d’apprentissage chez Paul-Daniel Rösti, maréchal-ferrant à Ependes (VD).

«Le fait de voir le métal, d’habitude si rigide, devenir assez mou pour pouvoir être travaillé m’hypnotisait»
Guillaume Pasquier

Formation exigeante

Le CFC s’obtient au terme d’un cursus de quatre ans durant lesquel les apprentis passent quatre jours par semaine avec leur formateur en entreprise et une journée en école professionnelle, située pour les francophones à Lausanne. «La formation est complétée par 50 journées de cours interentreprises», précise Christian Krieg, instructeur et chef de projet dans l’association professionnelle des maréchaux-ferrants Farriertec.

Guillaume Pasquier se souvient d’un début de formation exigeant. «C’est un métier difficile physiquement parlant. Le dos et les articulations sont très sollicités», explique le Fribourgeois, qui déménage à l’époque à Ependes, dans un appartement loué à son employeur. «A 15 ans, tous ces changements ont été difficiles. Je sortais de l’école, je n’avais jamais travaillé. Ça a été une véritable école de la vie» estime Guillaume Pasquier.

Le jeune homme suit son patron, qui se déplace chez ses clients à bord d’un pick-up équipé d’une caisse de forage. «Les fers des chevaux doivent être changés tous les six à huit semaines», décrit Guillaume Pasquier. La première année de formation, le jeune homme apprend à tenir les pieds des chevaux lors des ferrages et effectue des tâches de nettoyage et de préparation. «J’ai aussi appris à connaître les chevaux, car, contrairement à beaucoup d’apprentis, je ne viens pas d’une famille qui en possède», explique le Fribourgeois.

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