La statue de la Liberté, cette icône de la pop culture

La musique, avec sa capacité à transcender les frontières culturelles, a souvent trouvé inspiration dans la statue de la Liberté. L’inoubliable chanson de Neil Diamond America évoque le rêve américain, avec les paroles They’re Coming to America accompagnant les images de la statue imposante. De même, la voix puissante de Whitney Houston a interprété l’hymne The Star-Spangled Banner devant la statue lors des célébrations du centenaire, laissant une marque indélébile sur l’histoire musicale américaine. Dans la contre-culture aussi, l’image de la statue a été détournée. Ainsi le rappeur new-yorkais Big Punisher l’a représentée sous la forme d’une plantureuse égérie hip-hop brandissant fièrement un micro en lieu et place de sa traditionnelle torche.

Au cinéma, la statue de la Liberté est devenue un élément visuel puissant. Le film culte Ghostbusters 2 (1989) voit les chasseurs de fantômes affronter un monstre géant à l’intérieur de la statue elle-même, dans une scène iconique qui mêle humour et suspense. Dans La Planète des singes (1968), la découverte de la statue de la Liberté à moitié enterrée sur une plage révèle un retournement déroutant de l’intrigue, symbolisant la fin de la civilisation humaine. Dans le même ordre d’idée, elle est représentée la tête coupée sur l’affiche du film d’anticipation de John Carpenter Escape from New York (1981).