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Au fil de l'eau

L’Aar de se la couler douce

Se laisser dériver entre Thoune et Berne est une activité très prisée au cœur de l’été

Plus il y a de matelots, plus la croisière s’amuse.

6 juillet 2021 à 04:01

Au fil de l’eau (2/6) » Il existe mille et une façons de se déplacer sur l’eau et même sous l’eau. Mais on peut aussi admirer l’élément aquatique depuis une terre ferme et néanmoins idyllique. Cette série défriche quelques pistes. En toute humidité.

L’embarcation avance quasiment sans effort. Un coup de pagaie ou deux permettent d’éviter les piliers de pont, de se dégager des remous et de garder le cap.

Les plus audacieux s’élancent depuis la zone d’embarquement de Schwäbis, à une quinzaine de minutes à pied de la gare de Thoune. Pour ceux qui veulent se la couler plus douce, il est conseillé d’amorcer l’aventure à Uttigen, juste en contrebas de la gare du lieu. On évite ainsi le tronçon le plus délicat du parcours et ses rapides, prompts à faire chavirer les embarcations gonflables.

Locations et grillades

Que ce soit à Thoune ou à Uttigen, il est possible de louer un canot pneumatique avec pagaie, gilet de sauvetage, sac étanche pour ses affaires personnelles et recommandations bienvenues auprès d’une dizaine de prestataires. Prendre sa propre embarcation est aussi possible, d’autant que des stations de gonflage sont à disposition. A partir de là, on embarque pour un parcours d’une vingtaine de kilomètres qui serpente à travers des berges verdoyantes. En le réalisant d’une traite, il faut compter trois à quatre heures, «cela dépend du niveau de l’eau», observe Beat Oppliger, alias Oppi, instructeur de canoë et fondateur de Siesta Oppi, entreprise de location et de vente d’embarcations.

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