Canicule. quelques conseils pour protéger son jardin

Jardinage » L’or bleu commence à manquer, et la canicule force à agir pour maintenir la turgescence des végétaux. Les épisodes sans pluie se prolongent et il est nécessaire de préserver les réserves d’eau potable.

Préventivement, certaines communes émettent des restrictions pour son utilisation à des fins non essentielles. Dans ce contexte, il s’agit de réfléchir à sa propre action au jardin tout en faisant preuve de résilience. En effet, beaucoup de plantes tout comme le gazon sont capables de se mettre en dormance durant les périodes de sécheresse. Cette faculté d’adaptation végétale n’est pourtant pas pour rassurer les jardiniers, alors comment faire pour bien faire…

Interdiction absolue de faire du feu en plein air au Tessin

Pour économiser l’eau, il convient de n’arroser que les plantes les plus vulnérables, à savoir les semis, les jeunes plantations et les plantes en pot ou en bac. Ciblez l’eau en utilisant un arrosoir et non pas un jet ou un oscillateur. Utilisez des oyas, sorte de jarres qui diffusent lentement l’eau à travers leur paroi en terre cuite une fois plantée dans la terre. Les cultivateurs des pays arides les utilisent depuis des millénaires. On aurait tort de s’en priver.

Sans eau en plein été, votre tapis vert se colore en caca d’oie, puis attrape la jaunisse. Face à ce mort-vivant, pas de panique! Après une grosse pluie, ce phénix va renaître de ses cendres et reverdir comme s’il n’avait jamais été un zombie. Mais vous pouvez éviter ce désastre en arrêtant de tondre court! Vous l’aurez remarqué, les gazons ras ont déjà cramé car les brins d’herbe n’arrivaient pas à rafraîchir le sol. A ce titre, les pelouses mélangées sont plus résilientes face à la sécheresse et restent vertes plus longtemps que les gazons hyperentretenus. Alors remontez les couteaux au maximum, ou mieux encore, fichez-lui la paix aussi longtemps qu’il ne pleut pas. Et surtout, interdiction de lui donner de l’engrais avant l’automne.