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Jardin

Les jardins historiques sont mieux reconnus mais toujours sous pression

Le Prix Schulthess des jardins 2023 a été décerné au groupe de travail Jardins historiques d’Icomos Suisse. L’occasion de mettre en lumière les activités de ces spécialistes qui ont commencé à superviser les jardins remarquables du pays il y a trente ans.

Prix Schulthess des jardins 2023: parc du château de Haldenstein, Coire. © Noah Santer/Patrimoine suisse

22 novembre 2023 à 19:15

Temps de lecture : 1 min

Patrimoine » Le dérèglement climatique a mis en évidence l’importance de la végétation comme moyen de lutte contre les îlots de chaleur dans les villes. Mais les jardins ont aussi une fonction sociale importante et une valeur esthétique. Ils peuvent figurer au patrimoine. En Suisse, c’est à partir de 1992 que le groupe de travail Jardins historiques d’Icomos a commencé à superviser l’inventaire des jardins remarquables du pays.

Ce groupe de travail spécialisé – formé d’historiens, d’historiens de l’art, de conservateurs des biens culturels, d’architectes paysagistes ou de jardiniers – a récemment été récompensé du 25e Prix Schulthess des jardins décerné par Patrimoine Suisse. Les explications de Brigitte Frei-Heitz, cheffe du Service des biens culturels du canton de Bâle-Campagne, qui en est la responsable.

Aux origines

«Jusqu’en 1992, la conservation des jardins n’était pas d’actualité en Suisse. Au début des années 1980, Icomos (le Conseil international des monuments et des sites, ndlr) a émis une charte sur les jardins historiques à Florence. Les premières études ont été publiées. Mais dans l’opinion publique suisse, il a fallu attendre que des jardins importants disparaissent, que des arbres soient abattus à cause de la construction de routes et de quartiers pour qu’on se préoccupe des jardins.»

Pas qu’un inventaire

«L’inventorisation a duré plus de vingt ans, elle a été réalisée de manière entièrement bénévole mais a pu être organisée grâce au financement de l’Office fédéral de la culture. Elle a permis un premier état des lieux des jardins à protéger: ils sont 35 000 à avoir ainsi été documentés. En parallèle, nous avons aussi commencé à organiser des colloques, à conseiller les propriétaires, à émettre des préavis, notamment.»

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