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Jardin

Déclarer la guerre aux adventices

Même sans pesticides, il est possible de tordre le cou aux mauvaises herbes. Un livre fait le point

En haut: à gauche, désherbeur thermique à flamme directe; à droite, préparation pour lacombustion d’une vieille souche. En bas: le paillage du potager empêche la prolifération des adventices.

22 juin 2021 à 04:01

Jardinage » Ce printemps, j’ai passé tant de temps à lutter contre une adventice dans mon jardin que quand je fermais les yeux, je le jure, je voyais ma main s’enfoncer dans la terre pour en retirer les racines. Lorsque j’avais emménagé à cette adresse deux ans plus tôt, je la trouvais pourtant si mignonne, avec ses petites feuilles crénelées, douces sous le pied dans ma pelouse. Ma mère m’avait avertie: «Si tu ne lui tords pas le cou maintenant, tu le regretteras!» Devinez quoi…

C’est donc avec un intérêt certain que j’ai découvert Désherber BIO. Les solutions zéro phyto pour jardins, potagers, cours, allées… Allais-je enfin trouver la solution à tous mes tourments (et regagner la capacité de dormir)? Eh bien… non. Soyons honnête, l’ouvrage de Jérôme Jullien ne m’a pas donné la solution magique à laquelle j’aspirais. Il n’empêche qu’on apprend bien des choses en consultant ce petit ouvrage pratique. A commencer par le nom de ma pire ennemie: la vile, la terrible, potentille rampante, qui envahit les sols grâce à ses stolons et s’ancre fourbement grâce à ses racines.

Une partie du guide de Jérôme Jullien est en effet consacrée à la description des adventices les plus courantes. Si vous ne savez pas en effet s’il s’agit d’annuelles ou de vivaces, de prêle ou de lichens, comment vous en débarrasser?

Huile de coude

Mais là où l’ouvrage est sans doute le plus instructif, c’est lorsqu’il présente les différents avantages et inconvénients des moyens de désherbages biologiques. Saviez-vous par exemple qu’il existe plusieurs sortes de désherbage thermique? A la vapeur, à la flamme, à l’air chaud?

Désherbage de biocontrôle, désherbage mécanique, plante couvre-sol, paillis et revêtements, mais aussi, dévitalisation des souches, désherbage des zones aquatiques, des caniveaux, des allées, j’en passe et des meilleures. De page en page, on grappille également d’insoupçonnées connaissances (que dès 70 à 80 °C, le choc thermique provoque l’éclatement des cellules végétales; qu’il ne faut jamais tondre plus d’un tiers de la hauteur du gazon, sous risque de voir se multiplier plantain et pissenlit).

Pour mon problème, il semble que l’huile de coude reste le meilleur remède. Mais désormais, je sais qu’il existe des outils nommés «couteau désherbeur» ou «tire-racine». Je vois d’ici la potentille rampante trembler.

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