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Jacques Deschenaux, l’homme de télé qui aimait écrire

Journaliste à la TSR pendant 35 ans, Jacques Deschenaux publie un livre qui, non, ne parle pas d’autos.


Elsa Rohrbasser

Elsa Rohrbasser

19 novembre 2022 à 11:36

Temps de lecture : 1 min

Portrait » Nous lui avons proposé et reproposé de «descendre» à Genève, où il vit depuis cinquante ans. Par souci, peut-être, de ne pas emmener son interlocuteur en terrain hostile, celui qui se revendique encore et toujours supporter de l’équipe de hockey sur glace de Gottéron, quitte à se faire charrier par ses amis «pro-servettiens», a soutenu qu’un entretien téléphonique suffirait pour se comprendre, «puisque nous parlons la même langue»: celle du sport.

Jacques Deschenaux au bout d’un fil sans l’image mais avec le son: à bien y réfléchir, voilà qui n’a rien de farfelu. L’ancien journaliste de la Télévision suisse romande, qu’il a quittée en 2007 après 35 ans menés à 200 km/h, 350 en vitesse de pointe, n’est-il pas la voix historique de la formule 1, du ski alpin aussi? Né il y a bientôt 77 ans à Fribourg, Jacques Deschenaux a bercé nos week-ends cathodiques à une époque où les réseaux sociaux n’existaient pas. Il était la figure paternelle ou le grand frère; un pourvoyeur de bonnes et de mauvaises nouvelles assurément, une source d’inspiration sans aucun doute. Mais Jacques Deschenaux n’est pas que ce léger accent qui trahit ses origines ou cette moustache soignée qu’il laissait pousser de temps en temps. Jacques Deschenaux raconte aussi avec les mains, puisqu’il écrit.

Courage et résilience

Verni il y a moins de deux semaines, son dernier livre est le récit d’un combat pour la vie. Non pas le sien – «J’essaie de me maintenir en forme en faisant du fitness trois fois par semaine», lâche-t-il – mais celui de Claudio Alessi, athlète de haut niveau actif dans les arts martiaux, que le Covid a cloué au lit. Des Maldives où le malheureux a contracté le virus aux Hôpitaux de Genève où il a passé trois fois par les soins intensifs, Echec à la mort* est une ode au courage et à la résilience, car l’histoire ne se finit pas mal. Au contraire. «Claudio va bien, abonde l’auteur. Il souffre encore de séquelles pulmonaires qu’il gardera toujours mais, de par sa constitution et les soins efficaces qu’il a reçus, il a pu participer cet été au marathon de l’Arctique.»

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