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Société

Frédy et ses mille et une vies

Ancien hockeyeur puis restaurateur, Frédy Bobillier dirige, depuis 2017, Formation-Conseil à Fribourg

invité du lundi avec Fredy Bobillier Photo Lib/Alain Wicht,Fribourg, le 17.08.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

28 août 2021 à 02:21

Temps de lecture : 1 min

Reconversion » Un grand regret. Celui de ne l’avoir jamais vu évoluer sur la glace. Ça devait quand même être quelque chose! Même que ça devait ressembler à son interview. Frédy Bobillier patine avant et après les questions, va direct au but, glisse parfois entre les obstacles et donne le tournis rien que d’évoquer les multiples mandats et fonctions qu’il a occupés. Le tout avec une aisance déconcertante.

Cet ancien hockeyeur originaire du Val-de-Travers, guitariste et chanteur à ses heures jamais perdues, a déjà vécu mille vies hors des patinoires. Dans un café, auprès d’assurances et, depuis quelques années, à la tête de Formation-Conseil, société basée à Fribourg dont la mission est l’insertion, l’orientation et le développement professionnels. L’histoire de sa vie!

Famille

Né le 2 avril 1968 à Fleurier (NE). Marié à Marianne. Deux filles: Marie et Roxane. Habite 
à Posieux.

Formation

Employé de commerce. Hockeyeur professionnel 
de 1985 à 2008. Entraîneur jusqu’en 2017. Cafetier-restaurateur, manager du sport, et a travaillé dans 
le domaine 
des assurances. Dirige Formation-Conseil depuis 2017.

Hobbies

La musique et la pétanque

 

 

Frédy, vous êtes un expert de la reconversion professionnelle. A tel point que vous en avez fait votre job. Comment s’est passée la vôtre?

La reconversion professionnelle n’est pas évidente! Il était, par exemple, prévu que je reprenne un restaurant avant celui de l’aérodrome d’Ecuvillens que nous avons tenu avec mon épouse de 2007 à 2015. Cela n’a pas fonctionné, et il a fallu retrouver un emploi. J’ai envoyé une centaine de candidatures et j’ai obtenu une seule réponse, qui était négative. J’ai donc demandé au directeur de cette entreprise, que je connaissais, les raisons qui l’ont poussé à ne pas me choisir. L’objectif étant de pouvoir améliorer mes dossiers de candidature. Il m’avait alors expliqué qu’il ne pouvait pas m’engager car je ne savais que pousser un puck! Cela m’a interrogé et m’a permis de faire une liste de mes compétences. J’avais des compétences techniques mais aussi transversales, en tant qu’entraîneur, qui peuvent être utilisées dans un autre métier.

Un ancien sportif comme vous doit-il davantage faire ses preuves?

C’est vrai qu’on m’associe souvent au hockey, ce qui fait plaisir, mais il y a toujours le revers de la médaille. Il faut toujours prouver ses compétences. Les gens ont tendance à penser qu’être hockeyeur, c’était facile, et qu’être directeur, ça l’est peut-être aussi. Mais c’est motivant lorsqu’on atteint les objectifs qualitatifs demandés!

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