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Société

Dominique, bénévole dans l’âme

Infirmière aux soins intensifs, Dominique Delley est très engagée auprès de Terres des hommes


19 décembre 2021 à 10:45

Estavayer-le-Lac » Il y a quelque chose chez elle de formidablement généreux. Comme une sorte de bienveillance qui lui colle à la peau. Bénévole depuis son enfance, Dominique Delley est ce qu’on appelle une altruiste. Une vraie. De celles qui donnent de leur temps sans compter.

Responsable depuis une bonne vingtaine d’années du groupe des bénévoles de Fribourg auprès de Terre des hommes (TDH), cette Broyarde est aussi infirmière aux soins intensifs à Yverdon. Une invitée «spéciale» Noël donc qui s’en revient de plusieurs jours d’action «sapin» en faveur de TDH et dont le sien, certes petit, porte haut les couleurs de son grand engagement.

Famille

Née le 7 décembre 1964. A grandi à Estavayer-le-Lac auprès de ses parents, Anne-Marie et Gérard. Un frère et une sœur. Mariée à Sébastien. Une fille, Elisa, 24 ans. Habite à Estavayer-le-Lac.

Formation

Née le 7 décembre 1964. A grandi à Estavayer-le-Lac auprès de ses parents, Anne-Marie et Gérard. Un frère et une sœur. Mariée à Sébastien. Une fille, Elisa, 24 ans. Habite à Estavayer-le-Lac.

Hobbies

Lecture, cinéma, théâtre, balade

 


Dominique, comment avez-vous découvert le bénévolat?

Lorsque j’étais enfant, il y avait un hôpital à Estavayer-le-Lac. Mes parents accueillaient, durant le week-end, des enfants de Terre des hommes, atteints de poliomyélite, qui venaient s’y faire soigner. C’est ainsi que nous avons connu TDH avec mon frère (Pascal Pittet, responsable des grands donateurs et legs au siège de la fondation, ndlr). Je me souviens de Dahoo, un jeune Algérien, qui est reparti en étant capable de marcher. Cela signifiait pour lui la possibilité d’aller à l’école dans son village, ce qu’il n’avait jamais pu faire. Sinon, durant les vacances, nous avions aussi l’habitude d’aider nos oncles qui étaient agriculteurs. C’était extraordinaire. Je garde d’excellents souvenirs de cette ambiance familiale.

Votre engagement a-t-il connu quelques pauses?

Seulement durant mes études à l’école d’infirmière, car j’avais moins de temps à disposition.

Qu’est-ce qui vous motive après plus de quarante ans d’actions?

Ce que fait TDH. Je suis allée au Bangladesh en 2008 afin de faire une visite sur le terrain. Lorsqu’ils reçoivent des choses basiques auxquelles ils auraient droit, les enfants que nous aidons sont heureux comme si nous leur avions offert la lune! Ce sont des leçons de vie qui motivent malgré la fatigue parfois.

Votre vie de bénévole a-t-elle changé depuis bientôt deux ans et les débuts de la pandémie?

Oui, clairement! Le travail administratif prend davantage de temps. Cela concerne notamment les demandes d’autorisation pour nos actions. Avec toujours une incertitude à la clé, celle de savoir si nous allons pouvoir les organiser. C’était, par exemple, le cas pour notre traditionnelle vente d’oranges qui a lieu chaque année en mars. Dans le canton de Fribourg, nous avons pu la mettre en place en ajustant quelque peu les dates mais dans d’autres cantons, comme celui de Vaud, les ventes ont été annulées. Dans certaines régions, des groupes de bénévoles n’ont rien pu organiser.

Quelles sont les conséquences?

Un manque à gagner. Pour la vente d’oranges, dans le canton de Fribourg, cela représente environ 30 000 francs de moins. Nous avons aussi perdu quelques bénévoles qui étaient des personnes à risques et qui n’ont pas pu participer à des actions.

La générosité des donateurs a-t-elle aussi diminué?

Nous sommes, lors de toutes nos actions, généralement bien reçus et cela n’a pas changé. J’ai toujours été frappée par la gentillesse et la générosité des gens. Les organisations non gouvernementales ont été bien soutenues de manière générale durant la pandémie. Il me semble que les gens ont bien identifié qu’il se passe parfois des choses dramatiques à l’étranger que nous ne vivons pas dans notre pays. La pandémie a notamment sévèrement aggravé la malnutrition.

«J’ai toujours été frappée par la gentillesse et la générosité des gens»

Vous êtes aussi infirmière. Aider les autres, c’est vraiment votre vocation…

J’aime le contact avec les gens c’est ce qui me plaît le plus. Aux soins intensifs, nous sommes privilégiés car l’infirmière est vraiment au lit du patient.

Et en ce moment, ça vous plaît toujours?

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