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Société

Ce grand peuple qui s'attèle à la maintenance du monde

Faire durer les choses? Un geste occulté par nos sociétés férues de modernité, désormais réhabilité dans un essai qui en souligne la portée politique

Présentation du nouveau centre administratif, de maintenance et d'exploitation des Transports publics fribourgeois (TPF). Dorian Maillard, employé dans les ateliers de maintenance. Photo Lib/Alain Wicht, Givisiez, le 18.03.2019Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

François Tardin

François Tardin

15 novembre 2022 à 22:25

Nous vivons parmi les choses. Objets, infrastructures, appareils, devenus presque invisibles tant leur présence tient de l’évidence. Or cette évidence a un coût, économique et humain: c’est grâce au travail sans fin de celles et ceux qui combattent la dégradation que ces choses continuent d’exister. Un «geste banal qui ne reconnaît pas de héros», pourtant indispensable à la continuité de ce que Jérôme Denis et David Pontille appellent «la trame sociomatérielle du monde».

Oui, derrière l’autonomie fantasmée de nos organisations humaines, il y a des armées de petites mains qui s’érigent au quotidien contre la fragilité de leurs rouages. C’est le grand peuple de la maintenance, que les deux sociologues français réhabilitent au fil d’un essai vivifiant et soigneusement articulé, Le soin des choses.

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