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Vaud

Les élèves vaudois jugent la distribution de tampons nécessaire

Le projet pilote de distribution de protections hygiéniques dans les écoles est sur de bons rails

Une coupe menstruelle, un tampon et une serviette hygiénique sont présentés lors d’un cours de sensibilisation sur les règles.

2 juin 2022 à 22:43

Temps de lecture : 1 min

Egalité » Les élèves vaudois sont convaincus par la pertinence de distribuer des protections périodiques gratuites dans les lieux de formation. L’Etat entend poursuivre son action. Voilà en résumé ce que le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture a relaté jeudi, rendant publique une analyse inédite sur le sujet.

Initié il y a un an dans sept établissements du canton, puis étendu progressivement à 44 autres, le projet pilote, financé par la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse, a suscité beaucoup d’enthousiasme. Surtout de la part des élèves, qui ont souhaité que leurs établissements prennent part au projet. Les communes ont aussi montré un fort intérêt, selon la ministre Cesla Amarelle.

L’objectif était triple: apporter une solution à la précarité menstruelle, fournir gratuitement, en cas de besoin, des protections périodiques dans les lieux de formation et briser le tabou des règles. L’analyse du canton livre un résultat sans appel: 91% des élèves sondés trouvent nécessaire d’avoir des distributeurs dans leur école, dont 97% de filles et 85% de garçons.

Impact sur l’absentéisme

La conseillère d’Etat a relevé les chiffres les plus parlants de l’étude, qui visait surtout à mesurer les besoins. Cette dernière s’est adressée à plus de 13 000 élèves scolarisés dans 42 établissements, allant de la 7e à la 11e année et du postobligatoire. Parmi les répondants, près de 6000 élèves sont menstruées.

Premier chiffre qui interpelle la ministre socialiste: un peu plus de la moitié des élèves menstruées indiquent avoir déjà manqué l’école ou un cours à cause de leurs règles. Plus de la moitié des élèves absentes à cause de leurs règles le sont plusieurs fois par an. La principale raison invoquée est la douleur. «Cela montre que le sujet des règles touche l’école. C’est un thème qui doit être abordé parce qu’il est source d’absentéisme et de frein dans l’acquisition des apprentissages», a souligné Cesla Amarelle.

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