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Vaud

Le festival du film alpin s'ouvre malgré le Covid

Le Festival international du film alpin des Diablerets (FIFAD) donne rendez-vous aux amoureux de la montagne dès samedi. Malgré le coronavirus, plus de 50 films seront projetés jusqu'au 15 août dans la station vaudoise.

Pour Benoît Aymon, le festival doit refléter toutes les facettes de la montagne.JEAN-CHRISTOPHE BOTT

François Tardin

François Tardin

8 août 2020 à 14:42

Le virus de la montagne plus fort que le Covid? Apparemment, puisque le festival se déroulera «presque» normalement, avec des projections dans ses deux salles. Tout en respectant scrupuleusement les mesures de protection édictées par la Confédération.

«Il est impossible de faire de la montagne sans prendre de risques. On est conscient du risque, mais on pense qu'il est raisonnable», explique le directeur artistique Benoît Aymon.

Distance et traçabilité

Pour faire face, le festival s'est équipé en plexiglas et en gel hydroalcoolique. Il a décalé les horaires de ses salles et prévu des entrées et sorties séparées. Et il impose de laisser un siège libre entre chaque spectateur ou groupe de spectateurs.

Sans oublier la traçabilité: «on a mis en place une billetterie totalement nouvelle. Pour chaque billet vendu, on saura qui est là. Il faudra aussi s'inscrire pour les évènements gratuits», dit-il.

Le festival s'attend à accueillir environ un tiers de cinéphiles en moins dans ses salles. Pour compenser, au moins en partie, il a décidé d'organiser des projections supplémentaires en matinée.

Ces mesures Covid ont un coût. «On peine à donner un chiffre, car il dépendra aussi des spectateurs en moins. Mais cela va nous coûter cher. Le comité a accepté un éventuel déficit», confie M. Aymon qui a monté cette édition en compagnie de Solveig Sautier, la directrice opérationnelle.

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