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Vaud

«L’âge d’or des transports publics»

Le développement des métros lausannois se concrétise avec 320 millions demandés au Grand Conseil


8 octobre 2021 à 04:01

Mobilité » «Nous sommes enthousiastes, nous vivons un moment incroyable, à l’aube de l’âge d’or des transports publics.» Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’Etat vaudois, n’a pas dissimulé hier son plaisir en présentant les nouvelles avancées (3e phase) dans le grand projet de développement des métros lausannois m2 et m3. «Il ne faut pas se contenter de déclamer l’urgence climatique», il faut agir et «offrir une vraie alternative à la voiture». Et cette ambition est d’autant plus remarquable qu’elle s’inscrit dans la tradition de «la Suisse des entrepreneurs, des ingénieurs», avec la possibilité de donner du travail dans le secteur de la durabilité à des entreprises locales.

Chantiers ambitieux

Si l’enthousiasme est indispensable, il faudra malgré tout encore beaucoup de travail et d’argent pour arriver à la mise en service du m3 «à l’horizon 2031» et celle du m2 modernisé en 2030, «sous réserve de l’obtention des permis de construire». Car les chantiers seront de taille, à la hauteur des 320 millions de francs demandés au Grand Conseil.

Avec l’aide de la Confédération (161 millions pour les projets d’agglomération), le canton, la ville de Lausanne et les Transports publics de la région (TL) vont moderniser l’actuel m2 qui relie Ouchy aux Croisettes et construire la nouvelle ligne m3, qui s’étendra de la gare à la Blécherette, entièrement en souterrain.

Augmenter la cadence

Déjà saturé aux heures de pointe, le m2 est victime de son succès, en particulier sur le tronçon entre la gare et le Flon, souligne Nuria Gorrite. Il devait transporter 25 millions de voyageurs en 2025, mais il en convoie déjà aujourd’hui plus de 30 millions. Pour remédier à ce congestionnement, la capacité de transport du métro doit être augmentée via des fréquences plus rapides, soit une rame chaque minute et demie, en 2030, aux heures de forte utilisation.

Une telle performance nécessite de remodeler la zone de la gare, que les CFF ont eux-mêmes décidé de transformer dans sa globalité. Le point central, qui avait été vivement débattu à l’époque, porte sur la construction d’un nouveau tunnel à double voie sous la gare. Ce sera aussi l’occasion de construire une nouvelle station pour le m2, sous la place, plus spacieuse et moins escarpée, passant de 12 à 6% de pente.

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