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Vaud

Ni inhumé ni incinéré. «J’aime l’idée de se faire composter»

Vaud examinera scientifiquement l’humusation, sépulture alternative à la crémation et à l’inhumation


23 juin 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Rite funéraire » Humu quoi, humusa quoi? Humusation! Le mot et ce qu’il recouvre (compostage naturel des corps) ne sont à l’évidence pas familiers à la majorité de la population, mais ils ne sont plus inconnus pour autant. Le Conseil d’Etat vaudois a même répondu de manière très rapide à l’interpellation de Sabine Glauser Krug déposée en janvier. Le texte de la députée écologiste s’intitule L’humusation comme chemin vers l’au-delà. Elle explique à La Liberté sa démarche. «J’ai une formation de naturopathe et je m’intéresse au jardin, à la décomposition en général pour nourrir le sol qui n’est pas là que pour l’enfouissement de déchets.»

Sans vouloir choquer ou imposer une solution, elle poursuit: «J’aime bien cette idée de se faire composter. Je suis fascinée par ce que fait la nature, je trouve ça beau. Mais je n’aurais pas la prétention de m’immiscer dans des discussions familiales.»

Contamination des sols

Avant d’en arriver à la mise en pratique de l’humusation, le chemin pourrait s’avérer encore long. Les raisons à ce début d’engouement sont multiples. La crémation est jugée brutale, énergivore et polluante, alors que l’inhumation devient problématique puisque les corps se décomposent mal et engendreraient une contamination des sols.

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