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Vaud

Soins palliatifs. donner, jusqu’à la fin de sa vie

Une étude interdisciplinaire se penche sur l’importance de l’altruisme des patients aux soins palliatifs

A flower on a room number at the palliative care unit of the clinic in Flawil in the canton of St. Gallen, Switzerland, pictured on June 25, 2009. The Clinic Flawil is the acute care hospital of the Cantonal Hospital St. Gallen enterprise. (KEYSTONE/Gaetan Bally) Blume an der Zimmersnummer in der Palliativabteilung des Krankenhauses in Flawil im Kanton St. Gallen, aufgenommen am 25. Juni 2009. Das Spital Flawil ist das Akutspital des Unternehmens Kantonsspital St. Gallen. (KEYSTONE/Gaetan Bally)GAETAN BALLY/© KEYSTONE / GAETAN BALLY

11 août 2022 à 21:39

Temps de lecture : 1 min

Soins » Pour beaucoup sans doute, la fin de vie ne s’envisage que difficilement de manière positive. Pire, sous une forme ou une autre, la maladie risque de ternir les derniers moments de l’existence. La mention de soins palliatifs reste de ce point de vue le plus souvent connotée négativement par les patients et le grand public, avec l’idée d’être soutenu dans les derniers instants de vie en soulageant la douleur. En analysant l’altruisme chez les patients, une étude veut s’intéresser aux ressources de ces personnes pour les valoriser au mieux et ainsi amener à un meilleur équilibre entre positif et négatif.

Le Service de soins palliatifs et de support du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) a reçu un important financement, 775 000 francs, du Fonds national suisse (FNS) pour étudier la motivation altruiste des personnes en fin de vie et voir dans quelle mesure elle peut contribuer à améliorer leur qualité de vie ainsi que celles de leurs proches. A l’image des soins palliatifs eux-mêmes, elle rassemble cinq domaines professionnels différents: médecine, soins infirmiers, psychologie, éthique médicale et sociologie.

Transmettre aux autres

«Dans les soins palliatifs, ce sont souvent les professionnels et les proches qui donnent de leur temps et de leurs compétences. Le patient, traditionnellement, est récipiendaire de toutes ces attentions», explique le professeur Mathieu Bernard, psychologue et directeur de recherche du Service de soins palliatifs et de support du CHUV. «L’idée, c’est de questionner ce paradigme, en essayant de voir dans quelle mesure cela ferait du sens pour le patient de pouvoir donner ou transmettre quelque chose aux autres. Souvent, on ne laisse pas trop le choix au patient qui peut en éprouver une certaine frustration.»

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