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Un médecin pour consulter directement chez soi

Le service MedHome propose des visites directement chez les personnes souffrantes. Pendant les fêtes, la demande est en hausse, la plupart des médecins étant en congé durant la période. Reportage au siège de l’entreprise fribourgeoise.

Le docteur Devaud parcourt jusqu’à 350 kilomètres en une journée pour visiter ses patients. © Charly Rappo

26 décembre 2023 à 19:50

Temps de lecture : 1 min

Santé » Dans la salle de pilotage de Givisiez, le téléphone sonne. C’est la dixième fois en moins d’une heure que l’équipe de régulation doit répondre à des personnes inquiètes ou souffrantes, quitte à envoyer un médecin chez elles. Durant la période des fêtes de fin d’année, le service MedHome est particulièrement sollicité. Ce dernier apporte une aide complémentaire à celle des urgences hospitalières, et des médecins de garde, en se déplaçant chez les privés ou en donnant des indications par téléphone. Il comprend une équipe de médecins qui se relaient ainsi qu’une équipe de régulation, qui coordonne leurs activités.

Rien que le 24 décembre, le service a été à ce point sollicité qu’une heure et demie après son ouverture, il ne restait déjà plus de place dans l’agenda du jour.

Beaucoup d’appels

«On ressent clairement une hausse de la demande durant la période des fêtes», assure Giuliana Droux, responsable de l’équipe de régulation. Le rôle de ce service: répondre aux nombreux appels et rediriger les patients selon leurs besoins vers les urgences, les rassurer, les mettre en contact téléphonique avec un médecin ou en envoyer un chez eux. Cette augmentation s’explique notamment du fait que les médecins traitants sont pour beaucoup en vacances ou en congé durant la période des fêtes.

Aujourd’hui âgée de 60 ans, cette infirmière a décidé de quitter les soins il y a trois ans pour se rediriger vers cette profession qu’elle juge moins éprouvante. «Je ne voulais plus travailler la nuit», lâche-t-elle. Désormais, c’est l’agressivité de certains patients qui la dérange: «Les gens ont parfois l’impression d’être le centre du monde. Mais il faut savoir rester calme.»

Chaque jour, deux personnes de l’équipe de régulation sont aux aguets pour préparer le sac, vérifier le matériel et organiser le planning du ou des médecins en charge, sans compter les tâches administratives liées au dossier du patient. «Nous devons préalablement effectuer un premier tri par téléphone», soutient Giuliana Droux.

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