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Sylvie Bonvin-Sansonnens va mieux

Après deux mois et demi d’absence en raison d’un cancer, la conseillère d’Etat peut reprendre ses fonctions la semaine prochaine. La tumeur a été neutralisée. Son retour sera progressif, avec un engagement à 100% dès le 1er février.

Même si Sylvie Bonvin-Sansonnens était visiblement émue d’annoncer son retour aux côtés de son suppléant Didier Castella, elle a émaillé son discours de quelques plaisanteries. © Thomas Delley

12 janvier 2024 à 20:15

Temps de lecture : 1 min

Politique » C’est avec beaucoup d’émotion que la conseillère d’Etat Sylvie Bonvin-Sansonnens a annoncé vendredi que sa santé lui permettait de revenir aux affaires après deux mois et demi d’arrêt maladie. Elle sera progressivement de retour dans les bureaux de la Direction de la formation et des affaires culturelles (DFAC) avec une reprise officielle jeudi 18 janvier. Une fois n’est pas coutume, la conférence de presse a commencé par une chaleureuse accolade avec son suppléant Didier Castella, en charge de la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts (DIAF). Sylvie Bonvin-Sansonnens a repris une citation de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider, qui lui a d’ailleurs manifesté sa solidarité pendant cette période difficile: «Tout cela ne sert à rien s’il n’y a pas d’amour et de tendresse.»

La conseillère d’Etat s’est montrée transparente sur sa maladie, une vérité qu’elle estime devoir à la population fribourgeoise, en particulier aux personnes qui ont voté pour elle. «J’ai acquis la certitude ces dernières semaines qu’il n’y a pas de honte à souffrir d’un cancer. Au contraire, c’est d’une grande injustice.» Chaque jour, dans le canton, quatre diagnostics de cancer sont prononcés. «Le 6 novembre, j’ai été l’une de ces personnes», raconte sobrement l'élue verte. C’est dans le sacrum, tout en bas de la colonne vertébrale, qu’une tumeur s’est développée en toute discrétion. Seules quelques douleurs au bas du dos et à la jambe en attestaient, mais elles ont d’abord été faussement attribuées à une banale opération du genou.

Une nouvelle inattendue

«Sur le moment, cela a été un choc, que ce soit pour la conseillère d’Etat ou pour nous, ses collègues. Personne ne s’attendait à ce diagnostic», relate Didier Castella. Le Conseil d’Etat s’est trouvé face à une situation inédite. Encore dans le flou sur la maladie dont elle souffrait, Sylvie Bonvin-Sansonnens a dû organiser la communication autour de son retrait. «Cela a rajouté de la difficulté, admet-elle. Je ne voulais pas que ma famille et mes proches apprennent mon hospitalisation par les journaux.» La tumeur, dont souffre la conseillère d’Etat, a fragilisé les os du bassin, ce qui a nécessité une opération orthopédique pour consolider son squelette. «Il s’agit de la plus grande vis qu’on peut placer dans un corps humain», rigole-t-elle.

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