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Projet Swisspor à Payerne. «Priorité sera offerte aux anciens collaborateurs d’Eternit»

Swisspor investit 200 millions pour créer une usine de laine de pierre sur l’ancien site historique. Une centaine d’emplois à la clé

Les anciens bâtiments seront rénovés et d’autres structures seront construites. © DR/Image de synthèse

31 janvier 2024 à 18:10

Temps de lecture : 1 min

Le site emblématique d’Eternit, à Payerne, va revivre. L’entreprise Swisspor prévoit d’investir 200 millions de francs pour construire une nouvelle usine de laine de pierre, un isolant minéral à base de matière naturelle. «Ce projet revêt une grande importance pour Payerne, mais également pour tout le canton de Vaud. C’est une chance immense à saisir», souligne Isabelle Moret, cheffe du Département vaudois de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine. Le projet a été présenté mardi soir à la population payernoise, devant une audience d’environ 200 personnes.

Pour rappel, l’usine d’Eternit, rebaptisée Swisspearl quelques mois plus tôt, a fermé ses portes à la fin de l’année, laissant sur le carreau quelque 80 employés. C’était la fin d’une époque pour Payerne qui avait accueilli l’entreprise en 1957. «Ce nouveau projet est une opportunité à saisir. Sans repreneur, le site serait voué à rester une friche industrielle. Maintenant, il sera rénové et agrandi pour accueillir une nouvelle usine moderne et créatrice d’emplois», commente le syndic Eric Küng, se réjouissant des retombées économiques pour sa ville.

Nouveaux emplois

Une centaine d’emplois, et peut-être plus sur le long terme, devraient être créés par l’entreprise Swisspor, active sur le marché de l’isolation et de l’étanchéité, et qui possède deux usines à Châtel-Saint-Denis, construites en 2010 et 2017. «Lors de notre arrivée dans le canton de Fribourg, nous avions annoncé la création de 80 postes de travail et aujourd’hui, il y en a 145. Cela dépend évidemment de la conjoncture, mais il pourrait en être de même à Payerne. L’usine broyarde s’inscrit dans la stratégie du groupe de diversification de son portefeuille», indique Edouard Logoz.

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