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Transports. Les citoyens trancheront pour l’heure de stationnement gratuit en ville de Fribourg

La majorité politique du Conseil général a écarté lundi soir l’initiative pour une heure de stationnement gratuit en ville après des débats nourris.

Les usagers paient actuellement deux francs de l’heure, dès la première minute, pour se garer à Fribourg. L’initiative soutenue par la droite et les commerçants demande la gratuité de la première heure. © Charly Rappo

20 février 2024 à 20:05

Temps de lecture : 1 min

L’idée d’offrir aux automobilistes soixante minutes de stationnement en ville de Fribourg a été écrasée lundi soir par la majorité du Conseil général de la ville. Par 44 voix contre 21 et 4 abstentions, le parlement communal a rejeté l’initiative intitulée «La première heure de parking gratuite à Fribourg». Le texte sera par conséquent soumis au scrutin populaire, probablement le 9 juin prochain.

Les partis bourgeois ont tenté de plaider pour une initiative indispensable, à leurs yeux, dans le but de maintenir l’attractivité de Fribourg. Le texte, porté par le Parti des artistes, est soutenu par les commerçants et les cafetiers-restaurateurs par le biais de leurs faîtières. «Cette initiative ne réglera pas tous les problèmes, mais redonnera peut-être à certains l’envie de revenir à Fribourg», a considéré David Krienbühl (plr). Et de s’adresser à la majorité politique: «Vous êtes en train de chasser les Fribourgeois de leur capitale. De plus en plus de Fribourgeois évitent Fribourg, et n’y viennent que lorsqu’ils n’ont pas d’autre choix que de le faire. En effet, et il faut bien se l’avouer, circuler et accéder à Fribourg en voiture est un enfer».

Commerçants «étranglés»

«La goutte d’eau qui a fait déborder le vase» était l’extension des horaires de stationnement, début 2023. Si l’initiative aboutissait, ce serait un «premier signal», assure le libéral-radical, «pour que les Fribourgeois se réapproprient leur capitale.» La politique «antivoiture» menée par la gauche «dans cette ville n’est pas inclusive», a enchaîné Jean-Thomas Vacher au nom du groupe Le Centre/PVL. «Elle met au ban de la société toutes les personnes qui ne peuvent se déplacer à vélo ou en transport public. Ce modèle de fonctionnement convient peut-être à certains jeunes célibataires en pleine santé. Quand vous avez une famille, cela devient plus difficile. Quand vous rencontrez des difficultés à vous déplacer, cela devient encore plus difficile.»

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