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Broye. Les citoyens de Saint-Aubin s’interrogent sur le projet Micarna

Une huitantaine d’habitants ont participé jeudi à la séance d’information consacrée aux projets du site Agrico. Les questions ont porté essentiellement sur le futur abattoir de volailles de Micarna.

Environ huitante habitants de la commune de Saint-Aubin ont répondu présent à l’invitation de l’exécutif. © Jean-Baptiste Morel

2 février 2024 à 17:30

Temps de lecture : 1 min

Les autorités de Saint-Aubin ont convié pour la première fois les citoyens à une séance d’information sur les projets du site d’Agrico. «Ceci dans un but de transparence», assure le syndic Michael Willimann. A vue d’œil, une huitantaine de citoyens, dont une forte majorité de seniors, ont fait le déplacement jeudi soir. L’important projet d’abattoir de volailles de Micarna, qui est vivement contesté notamment par Greenpeace et l’association Eco-Transition la Broye, a monopolisé les discussions. Celles-ci, qui ont duré trente minutes, se sont déroulées dans une ambiance sereine, sans animosité.

La première partie de la séance a été l’occasion pour les divers intervenants de rappeler, pendant une heure trois quarts, les contours du développement d’Agrico. Le terrain du futur campus dédié à l’agroalimentaire a été racheté par le canton de Fribourg et son développement est mené par l’Etablissement cantonal de promotion foncière (ECPF).

«A ce jour, une trentaine de sociétés sont actives sur le site», indique Olivier Curty, conseiller d’Etat et président du conseil d’administration de l’ECPF. Swiss Quality Testing Service est la dernière entreprise arrivée. La société du groupe Migros, chargée du contrôle de la qualité des produits alimentaires et non alimentaires, emploie 50 collaborateurs.

STEP industrielle

L’organe cantonal planifie actuellement les infrastructures et les équipements nécessaires pour Micarna et les autres entreprises d’Agrico. Elle prévoit de soumettre à l’enquête publique, d’ici juillet, la plate-forme mobilité (parking, arrêt de bus, etc.) ainsi que la STEP industrielle – construction primordiale pour que Micarna puisse faire fonctionner son abattoir – qui devrait dans un second temps être rejointe par une STEP régionale réunissant dix communes. L’ECPF planche également sur un projet d’interconnexion des réseaux d’eau potable.

Les autorités de Saint-Aubin soutiennent le développement du site d’Agrico. Elles ont résumé les avantages et les implications pour la commune. D’importants travaux seront ainsi réalisés entre autres sur la route de Domdidier, qui mène à la future entrée du campus, dans le but d’améliorer la sécurité et le confort des usagers. «Agrico a accéléré les projets de mobilité, qui sont bénéfiques pour la commune», estime Philippe Chanex, conseiller communal en charge des routes.

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