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Durabilité. Le projet de nouvelle faculté de droit va plus loin que les standards minimaux

Le canton veut faire de la nouvelle faculté de droit un projet exemplaire en matière de durabilité. Il a apporté différents changements à la maquette initiale, en réduisant les surfaces vitrées et en ajoutant des panneaux solaires.

Proche de la gare et des lignes de chemins de fer, la nouvelle faculté va changer la physionomie du quartier. © Etat de Fribourg

25 janvier 2024 à 13:55

Temps de lecture : 1 min

La physionomie du projet de nouvelle faculté de droit sur le site de la tour Henri n’a pas fondamentalement changé. Elle conserve cette forme en triangle aux angles arrondis imaginée par le bureau Ruprecht Architekten Gmbh, qui a remporté le concours en 2014.

Mais une série de modifications, notamment liées au développement durable, a été apportée. Ces évolutions doivent permettre de répondre aux nouvelles normes de l’Etat, voulues par la loi sur l’énergie. Elles participent entre autres raisons à l’augmentation du coût estimé, de 100 à 152,7 millions de francs.

Le projet actuel va plus loin que les standards minimaux, avec la volonté de faire de cette faculté de droit un bâtiment exemplaire, «confirmant la place de l’université et du canton dans la modernité et la durabilité», selon les termes du message du Conseil d’Etat publié en début d’année. «Ce qui est à l’origine du choix du jury, la substance, reste», souligne l’architecte cantonal Michel Graber.

Le projet a dormi pendant plusieurs années, retardé par les difficultés à trouver un point de chute pour la fondation Le Tremplin. Redémarré en 2021, il a été dévoilé dans sa nouvelle mouture, en même temps que la demande d’un crédit d’études additionnel de 12 millions de francs et d’un crédit d’engagement de 3,4 mio pour la démolition des bâtiments existants et le sondage des sols, qui doivent être prochainement examinés par le Grand Conseil.

Depuis son redémarrage, le projet est développé en conformité avec les objectifs de l’Etat en matière de développement durable. Il inclut des exigences élevées en matière de consommation d’énergie et d’émissions de CO2. Il est même devenu pilote dans l’anticipation de son utilisation, dans sa conception selon les critères élevés du standard de Construction durable Suisse (SNBS) et dans l’intégration du Building Information Modeling, une méthode de modélisation numérique. Certains changements peuvent sembler évidents. En 2014, les installations solaires n’étaient pas systématiquement prévues sur les bâtiments de l’Etat. Dix ans plus tard, un champ de panneaux photovoltaïques a été intégré en toiture.

Exigences élevées

Le canton a choisi de viser le plus haut niveau de certification, à savoir le degré platine, en ce qui concerne les caractéristiques écologiques, le bien-être des habitants et de leur entourage, ainsi que la viabilité économique. «Le règlement de l’Etat parle d’un standard or. Nous devrons vérifier dans le projet définitif que cette ambition soit acceptable et que la dépense soit adaptée au projet. En principe, ces mesures ont un coût immédiat, mais elles permettent d’économiser au moment de l’exploitation», explique Michel Graber.

Parmi les changements, la part de vitrage a été réduite de 25% en façade et de moitié en toiture. Des stores à lamelles ont été intégrés, afin d’éviter la surchauffe des locaux en été. Une simulation thermique a été effectuée de manière anticipée.

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