Logo

Régions

Glâne. le préfet Willy Schorderet s'en va avec «un sentiment de tristesse et de crainte»

Le préfet de la Glâne sortant aura travaillé plus d’un quart de siècle au château de Romont. Rencontre à la veille de la retraite.

«J’ai eu la chance de pouvoir donner le maximum», relève le préfet de la Glâne à l’heure du bilan. © Jean-Baptiste Morel

4 janvier 2024 à 18:05

Temps de lecture : 1 min

Interview » Il aurait pu s’imaginer exercer son mandat encore dix ans. Préfet de la Glâne depuis 2010, Willy Schorderet dit adorer ce métier qu’il quittera pourtant au 31 janvier. «Non pas par dépit», mais animé par «la responsabilité de savoir passer la main», avant que ne guette l’usure ou la routine. Bilan.

A l’annonce de votre démission, vous qualifiez votre décision de certainement «la plus difficile» que vous ayez prise. Comment vous sentez-vous aujourd’hui?

Willy Schorderet: J’éprouve un sentiment de tristesse et de crainte, mais en me disant que j’ai eu la chance de pouvoir donner le maximum. C’est un sentiment d’émotion, de… (silence) Du jour au lendemain, vous passez du tout au rien. Mais cela fait partie du jeu.

En treize ans comme préfet, vous n’avez jamais été contesté. Quelle a été la clé du succès?

C’est certainement la proximité avec les gens, le fait de les aimer. De faire comprendre qu’on est à l’écoute, prêt à aller dans le terrain, à assumer des décisions. Et puis la capacité d’ouverture et de travailler avec tout le monde.

Quel a été le dossier le plus difficile à traiter?

Les dossiers des communes qui ne fonctionnent pas sont forcément difficiles. Car ils sont toujours liés à des personnes.

De quelle réalisation êtes-vous le plus fier?

Je crois qu’Epicentre reste quelque chose d’exceptionnel. On a répondu autant aux besoins des élèves qu’à ceux de la population, en termes sportifs, mais aussi culturels.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus