Fribourg. Le nouveau chef du Service de la culture veut «envisager la culture comme un tout»

Il porte le nom d’un évêque espagnol du XV^e siècle ainsi que celui d’un boxeur, d’un militaire et même d’un acteur. Mais Juan Diaz est surtout le nouveau chef du service de la culture de la ville de Fribourg. Entré en fonction au début de l’année, il succède à Natacha Roos qui a quitté ses fonctions il y a déjà quelques mois. Cet économiste de formation a assuré l’intérim jusqu’à sa récente nomination à la tête d’un service dans lequel il travaille depuis 2020.

Le quinquagénaire, qui a grandi au Locle, n’est donc pas un inconnu en terres fribourgeoises d’autant qu’il a œuvré durant plusieurs années comme administrateur du théâtre Nuithonie, entre autres. Rencontre à L’Atelier, ancien Musée Gutenberg, où le service de la culture de la ville de Fribourg a déposé ses valises l’an passé.

Vous avez étudié l’économie politique, a priori rien ne vous prédestinait à endosser la casquette de chef d’un service de la culture. Pourquoi ce choix?

Juan Diaz: Dès la fin de mes études, j’ai rapidement travaillé dans le domaine culturel. L’économie, c’est intéressant mais je ne me voyais pas en faire mon job. De plus, j’avais déjà quelques activités culturelles durant mes études. J’ai toujours été dans l’organisation de concerts et d’événements. Cela me plaît d’être en contact avec le public et d’être dans une dynamique de création, de proposition et d’échanges. J’ai notamment fait partie d’une compagnie de théâtre amateure durant mon cursus universitaire.