Logo

Régions

Le métier de secrétaire communal dans le canton de Fribourg sous la loupe

L’historienne Anne de Steiger a consacré une recherche à l’évolution d’une fonction particulière dans les administrations. Son travail est au cœur d’un ouvrage publié par la Société d’histoire du canton de Fribourg.

Entrée en fonction en 1971 à Bossonnens, Augusta Pilloud est la première femme à avoir officié comme secrétaire communale dans le canton de Fribourg. © Charly Rappo-archives

27 novembre 2023 à 20:35

Temps de lecture : 1 min

Histoire » Ils sont souvent considérés comme la mémoire des communes. Certains les comparent à des caméléons, peu visibles, mais indispensables. La Société d’histoire du canton de Fribourg publie un livre consacré aux secrétaires communaux et à l’évolution de leur métier durant ces deux derniers siècles. La recherche menée par l’historienne Anne de Steiger a été notamment soutenue à hauteur de 30’000 francs par le Conseil d’Etat. Cette parution, présentée lundi aux médias, intervient à un moment particulier: la loi sur les communes de 1980 est en effet en cours de révision totale et la refonte aura une influence sur les administrations. Parole à l’historienne.

Quelle est la mission du secrétaire communal aujourd’hui?

Anne de Steiger: Le secrétaire communal est d’abord au service du Conseil communal. Il participe à la préparation des dossiers et rend compte des décisions et des délibérations par l’élaboration des procès-verbaux. En parallèle, il est aussi responsable du fonctionnement de l’administration, soit de toute une série de prestations et d’activités au service de la population. Il y a deux volets.

Ce rôle a-t-il évolué au fil du temps?

L’essence même de la fonction n’a pas énormément changé. Par contre, ce qui a évolué, c’est la société: le rapport à l’autorité ou ce que le citoyen demande à une administration. Le cadre de travail a changé, tout comme les lois, de plus en plus précises, et les outils techniques, avec l’informatisation.

Quel est le profil des premiers secrétaires communaux?

La fonction était souvent une occupation à temps partiel, assurée par des miliciens. Dans beaucoup de cas, des régents s’en chargeaient. Parfois, c’était même une condition d’engagement comme instituteur.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus