La ruée vers l’or blanc des Préalpes fribourgeoises
Les stations de ski du canton, et leurs parkings, ont fait le plein ce week-end.
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Elsa Rohrbasser
22 janvier 2023 à 18:02
Loisirs » Ouverture des pistes 9h, fermeture des parkings 9h15. En ce premier réel week-end de ski de la saison, les stations du canton ont fait le plein. Et rapidement, dans certaines stations, les parkings affichaient complet, et ce, dès l’ouverture. Reportage aux Paccots, ou les joies de la glisse appartiennent à ceux qui se lèvent tôt.
« Samedi on est arrivé trop tard et on a marché durant trente minutes depuis le village jusqu’à la station. On l’a fait car c’était la première fois de ma vie que je skiais et j’étais super motivé », confie Othman. Ce dimanche matin en revanche, l’habitant de Châtel-St-Denis et son amie se sont levés tôt pour trouver une place de parking à proximité des remontées mécaniques. Et ils ont eu raison car le scénario s’est répété. A peine quinze minutes après l’ouverture des pistes, la file s’allonge devant les caisses tandis que les voitures commencent à tourner en rond sur le parking. En station, si la neige n’est plus une denrée rare, les places de stationnement, elles, le sont. Malgré l’organisation mise en place, les talkie-walkie des collaborateurs grésillent : « On est complet complet complet, on ferme l’accès ».
Dans les stations fribourgeoises, « C’est la cohue qu’on attendait toute la saison »
A chacun sa solution
Plus bas, dans le village des Paccots, Daniel fait de son mieux pour satisfaire les visiteurs. Employé par l’entreprise Protect’Service, l’agent de circulation fait le tri. « Je laisse monter les enfants qui ont des cours en haut. Les autres, je les redirige vers la station voisine de Rathvel », explique-t-il. Compréhensive, la station propose également aux skieurs de parquer au village, d’emprunter librement les remontées du Pralet, des Ciernes ou de Corbetta et de régler leur ticket plus haut.
Têtus ou mal informés, certains skieurs décident tout de même de rallier la station des Paccots à la force du mollet. D’autres, mécontents, renoncent à leur sortie dominicale. C’est le cas de Philipe et Céline Menthonnex, venus depuis Lausanne : « Le petit a quatre ans et demi et ne sait pas encore skier. On ne peut donc pas prendre le téléski depuis le village pour rejoindre la station et accéder au jardin des neiges. Et c’est exclu de monter à pied », déplorent les parents en replaçant skis et bâtons dans le coffre de leur véhicule.
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