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Carnaval des Bolzes. La Guggenmusik des 3 Canards célèbre sa trentième année d’existence

C’est à la maison que la Guggenmusik des 3 Canards fête ses trente ans, au Carnaval des Bolzes, à Fribourg. La quarantaine de musiciens jouera à de multiples reprises jusqu’à mardi soir dans les rues et les bars de la capitale cantonale.

Les 3 Canards ont présenté leur nouveau costume devant pas moins de 200 personnes samedi, sur la place Georges-Python, à Fribourg. © Rémi Alt

10 février 2024 à 20:45

Temps de lecture : 1 min

Ils sont devenus un emblème du Carnaval des Bolzes, et même de la Basse-Ville de Fribourg pourrait-on dire. Les 3 Canards célèbrent cette année leurs trente ans de guggenmusik, de «guggen» pour les familiers, de «gug» pour les intimes. Pour une telle occasion, impossible de faire les choses à moitié: les musiciens se sont présentés samedi dans l’après-midi pour la première fois dans leur nouveau costume aux allures de dragon. Installés sur la place Georges-Python, ils ont rencontré un grand succès devant quelque 200 personnes. «Ça fait du bien d’être de retour», lâche une souffleuse, tout sourire, en descendant de scène.

Un succès qui perdure

Comme le veut la tradition, la remise des clefs au Werkhof lance le début des festivités. Cette année, c’est la «guggen» emblématique de la Basse-Ville qui reçoit les clefs du Carnaval. Une manière de marquer son trentième anniversaire, se réjouit Alexandre Favre, président des 3 Canards depuis 2019. «Je ne saurais pas dire ce qui démarque notre «guggen» des autres, mais nous avons une ambiance conviviale, des membres de tous les âges et un style de musique qui nous est propre», soutient-il.

La formation ne joue effectivement que des pièces arrangées par ses soins, ce qui lui permet de s’offrir les exclusivités du moment. «Beaucoup de «guggens» commandent des pièces pour pouvoir les jouer. Nous écrivons nous-même les partitions d’année en année», précise le président. «C’est un privilège d’être président d’une organisation aussi emblématique, mais c’est malgré tout beaucoup d’investissement.»

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