Loisirs. La commune de Payerne relance le projet de zone sportive

Attendu et rêvé depuis plus de 10 ans, le projet de zone sportive à Payerne connaît un nouveau départ, a annoncé l’Exécutif payernois lors de la séance du Conseil communal jeudi. Bloqué par la loi sur l’aménagement du territoire (LAT) car classé en zone agricole, le terrain situé à côté de la zone industrielle de La Palaz a été déclaré comme pollué et donc pourrait être réaffecté. Mais la municipalité voit encore plus grand: elle a déposé un dossier de candidature afin d’accueillir le centre national de l’Association suisse de football (ASF) qui se cherche un site. Des informations qui n’ont toutefois suscité aucune réaction au sein du législatif.

Soutien cantonal

Un dossier déposé la semaine dernière et sur lequel les autorités communales et cantonales collaborent depuis le mois d’octobre. «La démarche a permis de mettre en lumière les nombreux avantages de l’implantation d’un centre national: la position géographique de notre commune, son dynamisme économique, son très dense tissu associatif sportif. La présence de l’aérodrome et sa connexion aux réseaux routiers et ferroviaires sont également des avantages non négligeables», souligne le syndic Eric Küng.

Selon les informations de la municipalité, le centre de l’ASF comprendrait un hôtel de 100 chambres en plus de terrains d’entraînement, d’infrastructures techniques et administratives. Alors que l’ASF a indiqué en septembre 2023 avoir réduit la sélection à trois communes, soit Montilier, Coire (GR) et Cham (ZG), il semblerait donc que les candidatures soient toujours ouvertes. Contactée, l’association ne donne pas d’informations supplémentaires, mais précise que son choix final sera annoncé ce printemps. L’ouverture des installations est prévue en 2027.

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A Payerne, le terrain de 6 hectares est situé au lieu-dit En Champ Aubert, proche de la zone industrielle La Palaz. Actuellement affecté en zone agricole, il fait partie du contingent cantonal des surfaces d’assolement (SDA). Selon l’exécutif, «l’Etat de Vaud a prévu de déclassifier ces hectares afin de disposer d’un terrain rapidement mobilisable si la candidature vaudoise devait être retenue». Une zone dont le Plan d’affectation cantonal sera modifié et mis à l’enquête. La parcelle appartenant à la commune sera ensuite proposée avec un droit de superficie.