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Transports publics. Didier Castella et Gabriel Kolly débattent du soutien aux TPF

La recapitalisation des Transports publics fribourgeois est soumise au peuple. L’Etat veut y injecter 60 millions pour le développement de l’offre ainsi que la décarbonation de la flotte de bus. L’UDC s’oppose.

Le député UDC Gabriel Kolly (à gauche) et le conseiller d’Etat Didier Castella débattent de la recapitalisation des TPF. © Charly Rappo

20 février 2024 à 17:10

Temps de lecture : 1 min

Didier Castella, conseiller d’Etat et président du conseil d’administration des Transports publics fribourgeois (TPF), et Gabriel Kolly, député UDC et membre de la Commission des finances et de gestion, débattent du développement de l’entreprise et de sa situation financière dans la perspective de la votation cantonale du 3 mars prochain.

Votre parti, l’UDC, s’oppose à la recapitalisation des TPF. Mais personnellement, quel usage faites-vous des transports publics?

Gabriel Kolly: Je les utilise très peu, mis à part le train pour partir en vacances. Mais il faut dire que les transports publics ne sont guère compatibles avec mes activités professionnelles, car je parcours entre 150 et 200 kilomètres par jour dans des régions mal desservies.

Monsieur Castella, votre retrait de permis vous permet de tester davantage les transports publics. L’offre répond-elle à vos besoins?

Didier Castella: J’ai toujours été un adepte de la multimobilité. Je me déplace en train, en voiture, à vélo ou à pied en fonction de mes besoins et de l’option la plus efficace. C’est vrai qu’en ce moment, j’utilise davantage les transports publics. Dans la journée, ce n’est pas un problème. Le soir, lorsque des séances se prolongent, c’est plus compliqué et je dois trouver d’autres solutions.

En mars, nous ne votons pas directement sur l’offre des Transports publics fribourgeois mais sur leur recapitalisation. Pourquoi ce modèle?

DC: La structure juridique des TPF nous permet de procéder ainsi. L’Etat détient 75% du capital-actions, la ville de Fribourg 16% et les CFF 5%, le solde étant composé de petits actionnaires. Nous sommes tous d’accord d’augmenter notre participation afin de permettre le développement d’une société qui n’est plus ce qu’elle était il y a dix ans et doit continuer d’évoluer pour répondre aux futurs besoins. Dans ce contexte, un prêt avec ou sans intérêt ne ferait pas vraiment de sens. Nous préférons investir dans le futur.

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