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Caritas. Des permanences seront bientôt ouvertes dans tous les districts

Avec l’aide financière du canton, l’association Caritas va ouvrir des consultations sociales dans les sept chefs-lieux. Ces permanences doivent faciliter l’accès aux prestations sociales.

C’est notamment à travers ses épiceries que Caritas entend communiquer l’ouverture de nouvelles permanences. © Aldo Ellena-archives

26 janvier 2024 à 20:05

Temps de lecture : 1 min

L’association Caritas va ouvrir des permanences dans l’ensemble des chefs-lieux du canton. Elle y offrira des consultations sociales, qui doivent permettre aux personnes en situation ou à risque de pauvreté d’accéder plus facilement aux aides. Ce projet, dont la mise en place est estimée à 371 000 francs, est soutenu à hauteur de 250 000 francs par le canton.

Actuellement, Caritas propose une permanence uniquement en ville de Fribourg. «Pour les personnes vivant à l’extérieur, venir à Fribourg, c’est parfois faire le choix entre payer un billet de transports publics, resquiller avec le risque d’avoir une amende ou diminuer ses courses à la fin de la semaine», explique Anne-Pascale Collaud, responsable du Service de consultation et d’accompagnement social de Caritas.

«Nous avions peur d’avoir des permanences vides à Fribourg. Mais on déborde»
Pascal Bregnard

La permanence de Fribourg continuera d’être ouverte trois demi-journées par semaine avec trois autres demi-journées consacrées à l’accompagnement individuel. Bulle bénéficiera également d’une demi-journée par semaine avec du temps pour des entretiens individuels. A Romont, Châtel-Saint-Denis, Estavayer-le-Lac, Tavel et Morat, les bureaux seront ouverts toutes les deux semaines. Ces consultations se mettront progressivement en place dans les deux à trois prochains mois. «Nous devons jongler avec les disponibilités de nos assistantes sociales, explique Pascal Bregnard, directeur de Caritas Fribourg. Et nous cherchons encore des lieux propices.»

Méconnaissance

Les personnes en situation ou à risque de précarité ne connaissent pas toujours les prestations sociales auxquelles elles ont droit, elles peinent parfois à comprendre les démarches à accomplir ou elles ont un accès limité aux outils numériques, souvent indispensables pour accéder à des aides. «Certaines personnes ne savent pas qu’il existe des bourses d’études ou ne comprennent pas comment demander des subsides pour les assurances-maladie. Nous devons amener les gens vers ces prestations», prend pour exemple Anne-Pascale Collaud.

Si l’on se base sur la fréquentation de la permanence en ville de Fribourg, les besoins sont en forte croissance. Entre 2019 et 2022, le nombre de consultations a augmenté de 73%. Caritas a alors pris la décision d’ouvrir des consultations trois fois par semaine au lieu d’une seule fois. Cela a amené à une nouvelle hausse de 60% des rendez-vous entre l’automne 2022 et fin 2023. «Nous avions peur d’avoir des permanences vides, souligne Pascal Bregnard. Mais on déborde. Le bouche à oreille fonctionne très bien.»

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