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Intempéries. Des îlots de bois à évacuer pour préserver les barrages

Les crues exceptionnelles de la semaine dernière ont charrié une grande quantité de bois dans les lacs de retenue du canton. Ces matériaux peuvent représenter une menace pour les ouvrages hydroélectriques.

Des îlots de bois se sont formés sur les lacs de retenue, comme ici sur le lac de la Gruyère en contrebas du pont de Corbières. © Jean-Baptiste Morel

22 novembre 2023 à 11:00

Temps de lecture : 1 min

Crue » En contrebas du pont de Corbières, le lac de la Gruyère a des allures de forêt dévastée. Un tapis de bois flottant recouvre la surface de l’eau sur toute la largeur. Les crues exceptionnelles de la semaine dernière ont charrié une grande quantité de bois dans les lacs de retenue du canton. «Rien que sur les lacs de la Gruyère et de Schiffenen, il y a plusieurs hectares de bois flottant», estime Jean-Claude Kolly, responsable de l’exploitation des barrages chez Groupe E.

«Ces matériaux peuvent représenter une menace pour les aménagements hydroélectriques», poursuit l’ingénieur. Des travaux d’évacuation sont en cours au barrage de Montsalvens où la situation est plus urgente.

Dix bennes remplies

Mardi au barrage de Montsalvens, les forestiers de Groupe E ont rempli dix bennes de 36 m3. «C’est exceptionnel. D’habitude, on remplit trois à quatre bennes par an», explique Albert Vonlanthen, responsable des forêts chez Groupe E. Trois jours de travail sont nécessaires pour évacuer l’ensemble des bois flottants et ainsi éviter qu’ils ne viennent obstruer la vanne de surface. L’opération a été compliquée par des courants contraires qui ont entraîné le bois à l’opposé du point de chargement. «Avec le bateau, nous poussons ces îles flottantes pour les ramener jusqu’à la rive, là où se trouvent le camion et la benne», indique Albert Vonlanthen. La semaine dernière, quatre bennes de 36 m3 ont également été remplies au barrage de Rossinière. «Dans ces deux barrages, les organes de décharge sont plus étroits et sensibles, raison pour laquelle nous devons intervenir rapidement», précise Jean-Claude Kolly.

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