Derrière la victoire du PLR, les chiffres qui font mal
Les libéraux-radicaux n’ont pas brillé aux élections fédérales, dans les villes ainsi qu’en Gruyère. Pour la première fois depuis de longues années, ils ont cassé leur courbe ascendante.
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14 novembre 2023 à 10:05
Analyse » Avec Nadine Gobet élue au Conseil national et Johanna Gapany confirmée au Conseil des Etats, le PLR a maintenu sa députation à Berne. Mais, pour la première fois depuis de longues années, le parti enregistre une décrue. Dimanche, le score de la sénatrice sortante à Bulle a marqué les esprits. Johanna Gapany, qui a pourtant été conseillère communale dans cette ville longtemps considérée comme un fief radical, a terminé troisième derrière la centriste Isabelle Chassot et la socialiste Alizée Rey.
La Gruyère soutient les siens, en tout cas c’est souvent le cas. Mais lors de ce deuxième tour, c’est Isabelle Chassot qui finit à la première place dans le district. La centriste a fait une très bonne élection et la mobilisation a probablement davantage joué en faveur de la gauche, mais on ne peut nier une certaine perte d’influence qui s’est déjà manifestée lors de l’élection au Conseil national le 22 octobre. Pour la première fois depuis 2011, le PLR s’affaiblit, passant de 15,4% à 13,3%.
Analyse: la fin d’une connivence entre Centre et PS dans la course aux Etats
La Gruyère participe à ce mouvement. En 2019, le PLR finissait sur la première marche du podium avec 21,8% des suffrages dans ce district. Quatre ans plus tard, il s’est fait doubler par l’UDC, le PS et le Centre et doit se contenter de la quatrième place avec 18,9%.
Dans les villes, en particulier à Fribourg, Johanna Gapany est à la peine. Cette difficulté s’est déjà fait ressentir le 22 octobre lors de l’élection au National. Entre 2019 et 2023, le PLR est passé de 21,97% à 19,18% à Bulle, de 9,13% à 7,43% à Fribourg et de 22% à 14,37% à Morat.
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