Un geste pour l’Hôpital fribourgeois
Le parlement a accepté lundi soir de soutenir l’HFR. Mais le Conseil d’Etat n’a pas attendu pour agir
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16 février 2021 à 02:01
Coronavirus » Le Grand Conseil a partiellement accepté lundi soir un mandat socialiste demandant un soutien financier extraordinaire en faveur de l’Hôpital fribourgeois (HFR). «Son personnel a été extrêmement sollicité, surtout dans les secteurs des soins intensifs et des urgences. Et il continue de l’être. De plus, du personnel intérimaire a dû être engagé afin de pallier la surcharge de travail et les absences des collaborateurs malades», insiste Andréa Wassmer (ps, Belfaux).
HFR: réévaluation salariale réclamée
Elle poursuit: «La mise en place de nouveaux processus de prise en charge, les changements d’organisation de la plupart des services, l’utilisation de matériel de protection, les nettoyages et les désinfections supplémentaires ont également induit des coûts importants. Il est donc indispensable d’éponger ce déficit.» André Schoenenweid (pdc, Fribourg) renchérit: «Les hôpitaux publics et privés ont été au cœur de la lutte contre le Covid-19. Et la pandémie, avec l’arrêt d’une partie des opérations non urgentes, a encore fragilisé la santé financière de l’HFR.»
Un «oui» unanime
Lundi soir, c’est à l’unanimité que le parlement a accepté de faire un geste. Toutefois, rappelle la conseillère d’Etat Anne-Claude Demierre, le canton n’a pas attendu pour agir. «Nous nous sommes déterminés sur une participation financière, pour l’année 2020, de l’ordre de 35 millions de francs. Nous avons versé un premier acompte de 28 millions de francs et nous examinerons le solde dans le cadre du bouclement des comptes de l’HFR et des éventuels soutiens de la Confédération ou encore d’une meilleure rémunération des tarifs par les assureurs.»
Le budget 2020 rattrapé par la crise sanitaire
La ministre de la Santé ajoute: «Les discussions sont toujours en cours entre la Confédération et les assureurs. Et je suis déjà intervenue auprès de la Conférence suisse des directeurs de la santé. Il serait totalement justifié que les assureurs, qui ont aussi fait des économies car il y a eu moins de prestations durant l’année 2020 et qui ont d’importantes réserves à disposition, participent aussi au soutien des hôpitaux. Nous suivons ces négociations de près.»
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