Une manche d’un concours destiné à des mini-entreprises de collégiens a eu lieu samedi à Fribourg
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6 février 2023 à 02:01
Economie » Minisandwiches, verrines, boissons en tous genres, brouhaha de conversations. Sur fond d’apéritif, plus de 120 entrepreneurs échangent joyeusement. Mais quelque chose détonne: tout le monde a entre 16 et 20 ans. Non, ce n’est pas un univers parallèle, mais un concours. Des mini-entreprises créées par des collégiens entre juin et début octobre 2022 se défient durant l’année scolaire. Le but est d’expérimenter le monde économique par la pratique.
Cette compétition a lieu dans le cadre du Company Programme de l’organisation indépendante à but non lucratif Young Enterprise Switzerland (YES), dont une partie de l’équipe se trouve à l’Innovation Lab Fribourg. Une nouvelle formule était testée cette année. Les graines d’entrepreneurs se défiaient à une Pitch Competition, plutôt que lors de foires aux quatre coins de la Suisse. Le but était simple: présenter sa mini-entreprise en quatre minutes top chrono. Pour les équipes de Suisse romande, cet événement avait lieu samedi à la Haute Ecole de gestion à Fribourg.
Premier constat, le canton est représenté en force: parmi les 25 équipes en lice, 18 sont fribourgeoises. Les minutes passent à toute allure durant l’après-midi. Répartis dans trois salles, les différents groupes présentent, répondent aux questions. Le rôle de chaque collégien est bien défini: CEO, responsable des finances, du marketing, etc. Certains arborent même des T-shirts avec le logo de leur société. «Avez-vous déjà ressenti de la gêne lors de l’achat de préservatifs ou de produits d’hygiène intime?», demandent lors de leur passage Louana Stiwitz, Beatriz Rosa et Lucie Ruffieux, de la mini-entreprise Sans Tabou. Ces trois étudiantes du Collège du Sud à Bulle ont conçu des boîtes contenant des protections menstruelles, des préservatifs ou encore des cups menstruelles, commandables en ligne. «Nous visons les jeunes de 13 à 25 ans», expliquent-elles au jury. Plus tard, elles confieront à la pause qu’elles veulent lever des tabous, ce qui n’est pas toujours facile: «Certains ont rigolé de nous, le regard des autres sur notre entreprise est parfois compliqué.»
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Ce dimanche 3 mars, près de 58% de la population fribourgeoise a accepté la recapitalisation des Transports publics fribourgeois (TPF) à hauteur de 60 millions de francs. Un résultat qui s’explique notamment par le vote des plus grandes communes, assez largement favorables à cette dépense.
