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Canton

Fribourg. relogement très compliqué pour Le Tremplin

Près d’un an après l’annonce de son déménagement, Le Tremplin fait appel aux acteurs de l’immobilier

La fondation de réinsertion pour toxicomanes Le Tremplin a un nouveau toit avant une solution définitive. Elle quittera le site de la Tour-Henri pour s'installer provisoirement dès le printemps 2023 à la route des Arsenaux 16, dans l'ancien arsenal cantonal, à côté de la Haute Ecole de santé et de travail social. Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 19.05.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

17 avril 2023 à 22:57

Temps de lecture : 1 min

Fribourg » Il y a bientôt une année, le 7 juin 2022, le Conseil d’Etat fribourgeois annonçait en grande pompe avoir trouvé une solution pour reloger provisoirement la Fondation Le Tremplin. Active dans la réinsertion sociale et professionnelle de personnes toxicodépendantes, la structure actuellement installée à l’avenue de l’Europe, sur le site du chantier hautement attendu de la Faculté de droit de l’Université de Fribourg, est supposée déménager au numéro 16 de la route des Arsenaux au plus tard le 30 juin 2023, conformément à une convention signée entre l’Etat de Fribourg et la fondation. Mais sur place, le réaménagement des locaux n’a pas commencé et selon nos sources, le calendrier fixé ne pourra pas être tenu.

Aux termes de la convention signée en 2022, les autorités cantonales se sont également engagées à trouver un lieu définitif pour Le Tremplin, qui ne pourra pas s’installer durablement à la route des Arsenaux: le bâtiment, qui jouxte celui des Hautes écoles de santé et de travail social, est voué à la démolition. Lors de la conférence de presse du 7 juin 2022, le Conseil d’Etat avait évoqué un relogement définitif au plus tard à la fin 2028. Mais là encore, les choses s’avèrent compliquées: n’ayant à ce jour aucune solution viable, Le Tremplin vient de lancer un appel à projets destiné à l’ensemble des acteurs fribourgeois de l’immobilier.

Grande précarité

Membre du Comité de direction et du Conseil de Fondation LeTremplin, Xavier Pilloud en convient: trouver un point de chute au centre-ville pour une institution accueillant quotidiennement 150 personnes en grande précarité sociale et cumulant diverses addictions est «extrêmement difficile», indépendamment du caractère provisoire ou définitif de l’installation. «Nous sommes en concurrence avec d’autres utilisateurs potentiels.»

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