Pour Muriel Hauser, la présidence de GastroFribourg «n’a jamais été une charge»

Portrait » Fixer un rendez-vous avec Muriel Hauser à midi au Café du Gothard semble à première vue audacieux. Avant même d’y être, on imagine déjà le défilé de notables venant rendre hommage à la patronne, les rires et les bons mots pour les uns et les autres, l’incessante sonnerie du téléphone pour les réservations de fin de semaine et mille autres interruptions. Mais rien de tout ça.

Il y a quelques jours, elle a remis la présidence de GastroFribourg après douze ans d’engagement. C’est fait! Et puis une récente opération à l’épaule l’oblige à se ménager. Elle peut s’asseoir. «J’ai commencé à réfléchir l’automne dernier. Après m’être battue pour la branche durant toute la pandémie, j’ai ressenti une grosse fatigue, c’est vrai. Mais durant les fêtes, un événement personnel s’est invité dans cette réflexion. Il était temps pour moi d’être là pour mes proches. Je me suis toujours dit que je passerais le témoin le jour où ma priorité n’était plus de chercher des solutions pour les autres, et ce jour est arrivé.» Ça se tient. Même s’il est difficile d’imaginer «Madame Dix-Mille Volts» réduire l’intensité de ses activités, elle qui a été au four et au comptoir toute sa vie.