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Payerne. postes de travail en plus dans les effectifs communaux

Le budget 2023 est accepté avec l’augmentation des effectifs communaux. Ces postes ont été débattus

Vue de la ville de Payerne. L'H??tel de Ville. Photo Lib / Charly Rappo, Payerne, 15.11.2020Charly Rappo

16 décembre 2022 à 22:00

Temps de lecture : 1 min

Broye-Vully » La commune de Payerne a besoin de renfort. Le parlement local a accepté, jeudi soir lors de sa séance, l’engagement de 5,6 équivalents plein-temps (EPT), dans le cadre de son budget 2023. Cela représente neuf postes de travail avec des taux d’occupation allant de 40 à 100%.

Différents domaines de l’administration sont concernés avec notamment l’engagement d’un chargé de communication, d’un délégué à la promotion, d’un juriste, d’un collaborateur technique à la police des constructions, d’un délégué à l’énergie et au développement durable, ou encore d’un nouvel horticulteur.

L’exécutif a dû défendre ces dépenses additionnelles face au conseiller communal libéral-radical Christian Gauthier, qui a proposé neuf amendements, un pour chaque poste supplémentaire. Ces amendements ont tous été largement refusés. «De mémoire, je n’ai jamais vu une hausse aussi élevée du nombre d’EPT. Pour 2023, cela représente plus de 518’000 francs de charges en plus», a plaidé le conseiller, pour qui le budget devrait davantage se rapprocher de l’équilibre.

«Pour 2023, cela représente plus de 518’000 francs de charges en plus»
Christian Gauthier

Il était soutenu par l’Union démocratique du centre (UDC). «J’ai un souci avec l’importance de la perte. On ne peut pas dépenser plus que l’on encaisse. Lorsque l’on a une baisse de salaire, on ne va pas en vacances aux Maldives, mais au Tessin», illustre le conseiller agrarien Urs Berchtold. Selon lui, depuis 2019, l’effectif communal augmente d’une à quatre personnes chaque année. «Avec une perte de 1,4 million, on ne peut pas ajouter ces dépenses pour du nouveau personnel», martèle-t-il.

Baisse d’impôt

Pour rappel, le budget 2023 de Payerne prévoyait au départ un excédent de charges de 797’000 francs, sur un total des charges de 49,4 millions. Ce déficit a été alourdi à 1,4 million lorsque le législatif a accepté, contre l’avis des autorités, une baisse du coefficient d’impôt de trois points, passant de 73 à 70%. La droite avait voté en bloc pour la diminution alors que la gauche avait suivi la municipalité.

Le syndic Eric Küng a rappelé que la baisse d’impôt a de lourdes conséquences sur le budget. «La décision du conseil nous éloigne de l’équilibre», remarque-t-il en ajoutant: «La ville grandit, et nous devons fournir de nouvelles prestations. Couper les charges et diminuer les revenus ne va pas nous permettre de réaliser nos ambitions.»

Le conseiller communal Sébastien Pedroli (ps) a tenu un discours semblable: «Si l’on veut développer la ville, il faut y mettre les moyens. Si on voulait atteindre l’équilibre budgétaire, il ne fallait pas diminuer les impôts», souligne-t-il.

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