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Canton

Fribourg. plusieurs débordements sur le centre d'asile de la Poya

La police cantonale est intervenue à plusieurs reprises au Centre fédéral pour requérants d’asile, à Fribourg

Les premiers requérants sont arrivés début janvier sur le site de la Poya.

16 février 2023 à 02:01

Asile » Le Centre fédéral pour requérants d’asile (CFA), qui a ouvert ses portes en début d’année sur le site de l’ancienne caserne de la Poya, fait face à des tensions. La Police cantonale fribourgeoise confirme être intervenue à quinze reprises dans l’enceinte du centre, «principalement pour des litiges entre résidents ou envers le personnel accompagnant», indique-t-elle.

Elle dénombre également neuf interventions en dehors du site impliquant des résidents du centre fédéral. «Dans la majorité des cas, une surconsommation d’alcool est à l’origine des débordements. Ajoutons que les tensions interethniques peuvent également jouer un rôle de déclencheur de conflit», précise-t-elle par écrit.

«Les tensions interethniques peuvent également jouer un rôle de déclencheur de conflit»
La police cantonale fribourgeoise

Bernard Vonlanthen, adjoint à la communication, estime cependant que «la situation est sous contrôle» et parle plutôt «d’incivilités». Il explique que la police cantonale reste très attentive et collabore avec le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) pour adapter le dispositif mis en place, que ce soit pour améliorer l’accueil et l’encadrement des requérants ou pour assurer la sécurité dans leur environnement.

122 personnes au Centre

L’utilisation du site de la Poya pour y héberger des requérants d’asile est provisoire. Elle a été annoncée à la fin de l’année dernière, après le départ de l’armée suisse. Elle répond aux besoins de la Confédération, en quête de nouvelles places pour faire face à l’augmentation des arrivées de migrants, en plus des Ukrainiens au bénéfice d’un statut de protection. 122 personnes y sont logées pour l’instant, alors que la capacité est de 500 places. «Ce chiffre est fluctuant mais pour l’heure, nous n’avons jamais dépassé les 130 personnes», annonce Anne Césard, porte-parole du SEM. Actuellement, la majorité des ressortissants viennent d’Afghanistan, de Turquie et du Burundi.

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