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Canton

Pas de quotas d'apprentis à l'Etat

Le Conseil d’Etat ne veut pas de quota d’apprentis pour son personnel. Il propose ainsi de rejeter une motion déposée par deux députées socialistes.

Remise des diplômes à l'Intitut agricole de Grangeneuve. Branche forestière. Photo Lib/Charly Rappo, Posieux, 09.07.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

5 avril 2022 à 15:59

Temps de lecture : 1 min

Anne Favre-Morand et Chantal Müller demandaient «d’instaurer un seuil minimal de places d’apprentissage par nombre de collaborateurs de l’Etat et ceci à tous les niveaux, à savoir au sein des entreprises publiques et des entités lui appartenant.» Elles estiment que l’Etat devrait montrer l’exemple dans ce domaine.

400

Le nombre d’apprentis formés par l’Etat

Dans sa réponse l’Etat rappelle qu’il s’investit déjà beaucoup dans la formation d’apprentis: «Le ratio entre les équivalents plein-temps des collaborateurs et des apprentis est supérieur à la moyenne suisse (en 2017 ratio de 4.7% pour l’Etat-employeur contre 3.83% en Suisse). L’Etat-employeur forme environ 400 apprentis répartis dans 24 métiers différents qui sont encadrés par plus de 175 formateurs.»

Le Conseil d’Etat rappelle encore la mise en œuvre de mesures de promotion de la formation professionnelle initiale. Le Service du personnel et d’organisation (SPO) et le Service de la formation professionnelle (SFP) collaborent afin de recenser annuellement les métiers les plus nécessiteux dans le but d’augmenter les places d’apprentissage dans les métiers à fort potentiel de développement. Ainsi, sept CFC ont été identifiés: agent d’exploitation, assistante en soin et santé communautaire, électronicien, horticulteur, informaticien, logisticien et médiamaticien. «Des mesures de promotion au sein des services formant ou pouvant former dans ces domaines sont en cours de déploiement», précise le Conseil d’Etat.

«Les démarches entreprises sont suffisantes aux besoins de l’Etat-employeur et place ce dernier comme une organisation proactive en matière de formation»
Le Conseil d’Etat

Qui craint aussi que l’instauration d’un quota d’apprentis puisse avoir des conséquences sur la qualité de la formation. Les formateurs doivent en effet être disponibles, travailler au minimum à 80%, taux en dessous duquel il faut deux formateurs pour un apprenti.

Le Conseil d’Etat considère que «les démarches entreprises sont suffisantes aux besoins de l’Etat-employeur et place ce dernier comme une organisation proactive en matière de formation».


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