Souvenirs d'Expo.02. «On a dû immatriculer le monolithe comme un bateau»

Souvenirs d’Expo.02 (1/7) » Afin de marquer les 20 ans d’Expo.02, La Liberté donne la parole à des personnes qui ont pris part à cet événement national. Professionnels, élus ou bénévoles nous livrent leurs souvenirs, ce qu’ils retiennent de cette aventure.

«Cette expérience professionnelle a été l’une des plus belles de mon parcours, une vraie école de vie. J’avais dû remplacer au pied levé le responsable financier. Nous étions propulsés dans un monde inconnu, tout neuf. Il y avait une vraie cohésion au sein de l’équipe avec un management transversal où tout le monde était dans le même bateau. Nous nous retrouvions tous les matins à 7 h entre les responsables pour régler les imprévus.

J’ai une mémoire sélective, et je ne garde que les bons souvenirs. Bien sûr qu’on a eu des problèmes, mais rien d’insurmontable. Grâce à ce job, j’ai adoré le monde des ressources humaines, le contact avec les gens était enrichissant. Au point que je travaille encore aujourd’hui dans ce domaine. On cherchait du monde dans tous les secteurs, des temporaires. Chaque jour amenait son lot de challenge, il fallait être dans la réaction, mais les gens ont bien joué le jeu.

Pour Francis Matthey, Expo.02 a donné un élan créatif

Le plus gros truc que j’ai dû gérer s’est déroulé environ trois semaines avant le début d’Expo.02. Le parking de Montilier était inondé à cause de fortes pluies. Nous avons pu anticiper cette problématique et trouver une solution… J’ai eu de la chance de tomber à Morat, même s’il s’agissait du plus petit arteplage sur les quatre. Je le trouvais très convivial et chaleureux, il s’imbriquait et se mariait parfaitement avec la ville.