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Canton

Nouvelle présidente du Grand Conseil, Nadia Savary-Moser passe de l’ombre à la lumière

La libérale-radicale broyarde Nadia Savary-Moser préside cette année le Grand Conseil fribourgeois


6 février 2023 à 19:40

Temps de lecture : 1 min

Politique » Elle n’aime pas être «mise en avant», comme on dit. Ça tombe mal. Car Nadia Savary-Moser préside cette année le Grand Conseil fribourgeois. Si elle suit les traces de son prédécesseur, Jean-Pierre Doutaz, elle prononcera une centaine de discours au gré des invitations officielles, sillonnera les districts. Parmi d’autres tâches liées à la fonction, elle dirigera les débats, devra parfois demander le silence. Bref, s’imposer.

A la veille de faire tinter la clochette de la salle de l’Hôtel cantonal pour la première fois, c’est assise dans une pièce encombrée de l’école de Vesin qu’elle raconte son parcours. «C’est ici que tout a commencé», lâche-t-elle. Cette salle servait de bureau au Conseil communal. Il s’y réunissait chaque semaine. «J’avais été sollicitée une première fois en 1996 pour entrer dans l’exécutif communal. A l’époque, j’enseignais à Corcelles-près-Payerne et j’avais deux petites filles. J’ai refusé. J’aurais même dit que je ne ferai jamais de politique, m’a-t-on rappelé récemment.»

Par curiosité

Cinq ans plus tard, les circonstances ont changé. Elle dit oui. «A l’école, j’aimais bien les cours d’instruction civique. J’étais curieuse du fonctionnement de nos institutions, de notre démocratie.» Elle fait le pas d’autant plus facilement que le Conseil communal de Vesin n’est pas politisé.

Elle sort première des élections, et elle est la première surprise de ce résultat. Elle ne vient pas de Vesin, elle s’y est installée lorsqu’elle a rencontré son époux. Elle réfléchit à haute voix: «Pendant mes études, j’avais travaillé comme sommelière au restaurant du village. Les gens m’ont connue là. Plus tard, avec les enfants, j’ai côtoyé les autres familles. Je n’étais pas membre des sociétés locales, mais je donnais volontiers des coups de main. J’ai le sens du bénévolat. C’est peut-être ça.»

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