Logo

Canton

Nomady relie campeur et propriétaire

La plateforme schwytzoise cherche des hôtes et des voyageurs romands. Exemple à Romanens

Nomady propose depuis l’an passé un spot à Romanens, chez Sébastien Frossard. L’agriculteur réédite cette année.

27 janvier 2022 à 21:06

Temps de lecture : 1 min

Agritourisme » «Nous avons passé une jolie soirée à la Ferme du Pontet, au calme et avec toutes les commodités! Seuls au monde. Les vaches paissant autour de nous.» C’est l’un des commentaires laissés par une famille de vanlifers – amateurs de van – sur le site internet de Nomady, après un séjour à la ferme de Sébastien Frossard, à Romanens. L’agriculteur et ancien député y propose depuis avril 2021 une place de stationnement avec banc, table, feu de bois, W.-C., douche et même tresse au beurre.

Après avoir accueilli 87 camping-cars ou vans l’an passé, le Gruérien se prépare à une nouvelle saison. «Je me réjouis! Je vais même peut-être proposer un deuxième emplacement», dit-il.

Un revenu d’appoint

409

emplacements actuellement proposés sur Nomady.ch

Sébastien Frossard n’est pas seul à adhérer au concept. La petite start-up Nomady, née en décembre 2019 à Einsiedeln (SZ) sous l’impulsion d’Oliver Huber et de Paolo De Caro, connaît une progression fulgurante. Nomady.ch propose à ce jour 409 emplacements aux campeurs et vanlifers, pour réservation. Une poignée se situe dans le canton, autour de Bellegarde, du Cousimbert et à Romanens. La société, qui emploie à ce jour 10 collaborateurs, lorgne même depuis peu la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche limitrophes.

L’Aide suisse à la montagne, qui soutient Nomady (lire ci-dessous), y voit l’opportunité de créer de la richesse dans les périphéries. Les recettes restent cependant modestes. «Le prix de l’emplacement est fixé par l’agriculteur, sur nos recommandations. Comptez autour des 50 francs la nuit, pour un camping-car et deux personnes», explique Barbara Pokorny, responsable romande de Nomady depuis l’an passé. Le campeur paie alors 57,50 francs à son hôte, dont 15 francs vont à Nomady. «C’est un peu plus cher qu’un camping, parce que nous ne voulons pas exercer de concurrence», justifie Barbara Pokorny, qui vit elle-même au camping de Gumefens et travaille parfois dans son camping-car.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique