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Canton

Bulle. Liebherr et les TPF derrière la centrale à hydrogène de Planchy

Liebherr-Industrieanlagen et les Transports publics fribourgeois rejoignent le projet. Chantier en cours

Adossée à la centrale de chauffe de Planchy, à Bulle, la future installation devrait fournir environ 250 000 kg d’hydrogène par an.

11 mai 2023 à 04:01

Bulle » Permis de construire obtenu le 6 février, terrassement et fondations terminés: la construction de la centrale de production d’hydrogène de Planchy, à Bulle, est déjà bien amorcée. L’installation livrera ses premiers kilos d’H2 «au plus tard en mars 2024», annonce Patrick Sudan, directeur de Gruyère Hydrogen Power SA (GHP). La société tient déjà deux nouveaux partenaires: Liebherr (Liebherr-Industrieanlagen AG) et les Transports publics fribourgeois, tous deux entrés mercredi matin dans le capital-actions de GHP, à raison de 25% et 3,3% respectivement. Gruyère Energie, qui a fondé la société en juin 2021, détient le solde des actions. Ce capital (3,3 millions de francs) permettra de financer l’investissement, estimé à 10 millions de francs.

Liebherr Machines Bulle SA, située à une centaine de mètres de la centrale, sera de loin la principale cliente de GHP – le raccordement est déjà partiellement réalisé. Le précieux carburant doit en effet alimenter quatre bancs d’essai des moteurs à combustion à l’hydrogène, dont deux inaugurés en 2021 et deux bancs à venir, pour des moteurs spécifiques et pour des moteurs de série. Ces derniers sont prévus vers 2025, indique le constructeur.

La demande de Liebherr avoisinera 25 à 30 kg d’H2 par heure en moyenne. GHP y pourvoira: «La capacité maximale de l’électrolyse atteindra 38 kg/h et nous visons environ 250 000 kg par an.» L’installation comportera un stock «tampon» d’environ 200 kg (lire ci-contre).

La demande des TPF est moins précise, mais le directeur général Serge Collaud est convaincu: «L’hydrogène fait partie des solutions pour décarboner notre flotte» – la flotte urbaine «d’ici à 2027» et l’interurbaine «à l’horizon 2030», selon la planification. «L’autonomie des bus 100% électriques ne permet pas toujours de remplacer le diesel et nous explorons deux voies avec l’hydrogène.»

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