Les syndics en force au parlement

Politique » Ce n’est pas pour rien que le Grand Conseil fribourgeois est surnommé la «Chambre des communes». Plus de la moitié des 110 députés élus au mois de novembre – 57 pour être précis, dont 18 femmes – exercent en effet un mandat politique au niveau local. Cela fait un de plus qu’en 2016. Dans le détail, il y a 24 conseillers généraux et 33 conseillers communaux. Surtout, le nombre de syndics siégeant au parlement est en forte hausse, passant de 11 il y a cinq ans à 19 aujourd’hui (à titre de comparaison, il y en avait 18 après les élections cantonales de 2011).

Parmi eux, il y a bien sûr les syndics des trois plus grandes communes du canton: celui de Fribourg, le socialiste Thierry Steiert, celui de Bulle, le libéral-radical Jacques Morand, et celui de Villars-sur-Glâne, l’écologiste Bruno Marmier. Mais aussi les représentants de plus petites collectivités, comme le démocrate du centre Marc Fahrni (La Verrerie), le socialiste David Bonny (Prez) ou le centriste David Fattebert (Le Châtelard), qui est par ailleurs président de l’Association des communes fribourgeoises (ACF).

Une seule femme

Cela sans compter les parlementaires qui ont dirigé une commune par le passé, comme l’ancienne syndique de Villars-sur-Glâne Erika Schnyder ou encore l’ancien syndic de Broc Stéphane Sudan. C’est la délégation gruérienne qui compte le plus de dirigeants locaux, avec 8 syndics sur un total de 20 députés. A l’inverse, aucun syndic broyard ou lacois ne siège au législatif cantonal. A noter que parmi les 19 «patrons» de communes élus au Grand Conseil, il n’y a qu’une seule femme: la centriste Catherine Beaud, syndique de Riaz.