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Canton

Les petits Fribourgeois sans passeport vacances cet été

L’association bénévole, qui chapeaute le passeport vacances à Fribourg, cherche un repreneur

Plus de 500 enfants participaient chaque été à l’une ou l’autre activité.

1 juin 2023 à 04:01

Fribourg » Le comité qui organisait le passeport vacances en ville de Fribourg jette l’éponge. Les dizaines d’activités, proposées à plus de 500 enfants pendant quatre semaines, n’auront pas lieu cet été, selon une information publiée sur Facebook et développée par Radio Fribourg. Le comité espère toutefois que cette offre puisse être reprise à l’avenir.

C’est la charge de travail, assumée par un petit noyau de six membres, qui a motivé cette décision. «Cela demande tellement d’énergie pour des personnes entièrement bénévoles. L’organisation est très lourde», explique le président de Passeport vacances Fribourg, Jacques Supcik, lui-même professeur à la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture à 100%. «Les familles deviennent de plus en plus exigeantes. Il y a tout le temps des annulations. Depuis 2016, je n’ai pas pu prendre de congé en juillet ou en août», témoigne-t-il.

Nouvelles exigences

Créé en 1977, le passeport vacances a évolué en même temps que la société. Certains parents l’utilisent désormais comme un système de garde et plus seulement comme une offre de loisirs. Les exigences en termes de sécurité sont devenues plus strictes. Pour Jacques Supcik, il n’est plus possible de se reposer sur une structure bénévole. «Dans la plupart des grandes agglomérations, c’est l’administration qui s’en occupe.»

«Les familles deviennent de plus en plus exigeantes. Il y a tout le temps des annulations»
Jacques Supcik

Il évoque comme successeurs potentiels la ville de Fribourg et l’association Hubert Audriaz. Son président, Jean-Pierre Gauch, confirme cette possibilité: «Notre association est intéressée à une reprise des activités du passeport vacances, mais pas avant 2024.» Ce sont avant tout des contingences pratiques qui empêchent un redémarrage dès cet été. «Il faudrait prendre contact avec toutes les personnes qui organisent des animations. C’est impossible en un mois», commente Jean-Pierre Gauch.

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