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Canton

Les betteraves fribourgeoises sont très peu sucrées

Les rendements de la récolte sont élevés, mais la teneur en sucre est très basse. Sécheresse et maladies sont en cause


16 février 2023 à 02:01

Agriculture » La récolte 2022 de betteraves à sucre est considérée comme moyenne dans le canton de Fribourg. Si les rendements sont élevés, le taux de sucre est, lui, extrêmement bas. La récolte moyenne s’est élevée à 84 tonnes par hectare, sur 1098 hectares, a souligné Martin Blaser, président de l’Association fribourgeoise des producteurs de betteraves à sucre, qui tenait mercredi son assemblée générale à Ried bei Kerzers. Le taux de sucre moyen est de 15,6%.

Revenu affecté

En cause: le syndrome des basses richesses, qui affecte la teneur en sucre, et la météo chaude et sèche. «Le canton a été très touché. Plusieurs producteurs sont en dessous de cette moyenne. Sur certaines surfaces du Seeland, la teneur en sucre se situait entre 8 et 9%», précise Martin Blaser. Comme le revenu du producteur dépend du rendement et de la teneur en sucre, celui-ci a été affecté.

En effet, en dessous de 15% de sucre, il y a des réductions sur le montant qui lui est versé. «Malgré la faible teneur en sucre, nous avons produit plus de sucre par hectare en 2022 qu’en 2021, une année qui avait été catastrophique en raison de la pluie et des maladies», précise le président. En 2021, la production s’était élevée à 64 tonnes par hectare.

«La Broye et le Seeland sont les régions du canton qui sont le plus touchées par les maladies»
Martin Blaser

Le nombre de producteurs dans le canton de Fribourg s’élève à 270, sur 1098 hectares. Si ces chiffres sont en baisse ces dernières années, ils devraient être stables en 2023, selon les prévisions de Sucre Suisse. Plusieurs producteurs dans la Broye et le Seeland ont décidé d’abandonner la culture de la betterave, mais il y a de nouveaux producteurs en Sarine, en Gruyère et en Singine. «La Broye et le Seeland sont les régions du canton qui sont le plus touchées par les maladies», commente Martin Blaser. Se trouvant près des lacs, à basse altitude, ces régions sont en effet plus propices au développement des pucerons, qui transmettent les maladies.

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