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Canton

Nature. L’érosion de la plupart des espèces de batraciens a pu être stoppée ces dernières années dans le canton

A l’heure où la migration débute, les populations de batraciens ont pu être maintenues grâce à diverses mesures, telle que la pose de barrières. Ces petites bêtes échappent aussi pour l’heure à une épidémie mondiale.

Une équipe du VAM, association pour des mesures actives sur le marché du travail, a installé la barrière à Grandsivaz. © Charly Rappo

27 février 2024 à 02:15

Temps de lecture : 1 min

La migration des batraciens bat son plein exceptionnellement tôt, cette année, en raison des températures élevées pour un mois de février, selon Adrian Aebischer, collaborateur scientifique au Service des forêts et de la nature (SFN). Tels des bébés tortues se ruant vers la mer, les espèces cherchent l’eau. Et plus précisément leur étang de naissance, ou alors une gouille, un peu d’eau dans une ornière, bref, un home sweet home pour pondre leur descendance. Las, certains endroits du parcours sont plus dangereux que d’autres. Si le chemin des petites bêtes a le malheur de croiser celui d’une voiture, c’est la fin de l’histoire.

Pour éviter au maximum ce funeste destin, quinze barrières sont en train d’être posées dans tout le canton en bordure de routes, via la coordination du SFN. C’est par exemple le cas à Grandsivaz, où l’on trouve le rare triton crêté. Les batraciens longent ces longues bâches, tombent dans des seaux, puis sont transportés tous les matins de l’autre côté de la route par des bénévoles. Cette année, une action test a d’ailleurs lieu sur quatre sites du canton. Des bénévoles ramasseront directement les batraciens sans qu’il y ait de barrière.

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