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Canton

Pistes cyclables, immobilier. Le grignotage des terres agricoles agite le Grand Conseil

Président de Pro Vélo Fribourg, Grégoire Kubski demande un aperçu objectif des raisons du grignotage des terres agricoles après une question d’autres députés sur l’impact des pistes cyclables sur celles-ci.

Dans le sillage des revendications du monde agricole, le grignotage des surfaces agricoles fait l’objet de plusieurs questions parlementaires. © Alain Wicht-archives

15 février 2024 à 17:05

Temps de lecture : 1 min

Dans le sillage des revendications du monde agricole, la problématique du grignotage des surfaces agricoles fait l’objet d’un ping-pong de questions parlementaires entre la gauche et la droite. La première salve a été donnée la semaine dernière par les députés Charly Cotting (plr) et Pierre-André Grandgirard (centre), tous deux agriculteurs. Ces derniers ont interrogé le Gouvernement fribourgeois sur l’impact des futures pistes et bandes cyclables.

«Quelle pesée d’intérêts est faite entre la nécessité de protéger les terres assolées et la construction des aménagements de mobilité douce?»
Charly Cotting et Pierre-André Grandgirard

«Le plan sectoriel vélo implique la création de nombreux aménagements le long des routes cantonales et communales et une augmentation de la largeur de la route est souvent nécessaire. Une partie de ces nouvelles infrastructures est réalisée sur des terres agricoles», relèvent les deux députés qui demandent à connaître l’emprise totale de ce plan sur les surfaces agricoles du canton. Dans le cas où les meilleures terres cultivables (surfaces d’assolement) seraient concernées, ces derniers se demandent «quelle pesée d’intérêts est faite entre la nécessité de protéger les terres assolées et la construction des aménagements de mobilité douce».

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