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Le canton de Fribourg manque de vétérinaires et cela inquiète leur présidente

Valérie Grangier est la première présidente de la Société des vétérinaires fribourgeois en près de 170 ans

Valérie Grangier, vétérinaire ostéopathe Photo Lib/Alain Wicht, Siviriez, le 10.08.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

18 août 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Vétérinaires » Vaches boiteuses et poules abîmées ne lui résistent pas. Vétérinaire-ostéopathe, Valérie Grangier est aux petits soins pour les animaux depuis 2011. En tant que présidente de la Société des vétérinaires fribourgeois (SVF), elle s’investit aussi pour sa profession. En effet, à la démission de son prédécesseur Fabien Loup, désormais retraité, la Fribourgeoise d’adoption est devenue en mai dernier la première femme à occuper ce poste en 168 ans d’existence de la SVF.

Aux manipulations ostéopathiques et aux soins animaliers s’ajoutent donc désormais de nouveaux mandats. Le manque de personnel dans les soins vétérinaires arrive en tête. L’occasion de se pencher sur le parcours particulier de Valérie Grangier.

Etes-vous surprise d’avoir été élue présidente de la SVF après 168 ans de présidence masculine?

Valérie Grangier: Non, pas vraiment. Je n’avais pas de rival. Ayant été caissière de la société depuis 2017, ce sont les membres du comité qui m’ont incitée à me présenter. Je me suis sentie soutenue, j’ai accepté. Et comme me disait une collègue, ce qui est étonnant, c’est de ne pas avoir eu de présidente pendant si longtemps, alors que la profession se féminise depuis une vingtaine d’années. Mais j’en suis un peu fière, c’est vrai.

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