Le camp des jeunes musiciens fribourgeois se remet peu à peu du Covid

Musique, Christophe Broillet » Quelques jeunes chantent, d’autres utilisent leur corps comme instrument de percussion, certains répètent avec leur instrument… Le camp de Pâques de l’Association fribourgeoise des jeunes musiciens (AFJM) a commencé mardi, à Romont, par des exercices originaux. En vue d’un concert final demain, les 92 musiciens, âgés de 13 à 17 ans, s’exercent environ sept heures par jour.

Un nombre de participants réjouissant, d’après Fabien Gavillet, président de l’association depuis 2015. «Avant le Covid, nous comptions dans nos rangs entre 120 et 130 musiciens», assure-t-il. «Après une année de pause, il n’y en avait plus qu’une cinquantaine, puis une septantaine l’année d’après et aujourd’hui, nous nous rapprochons de la centaine.»

Un aspect social

Le camp espère retrouver ses standards d’avant-Covid dès l’année prochaine, afin de pouvoir à nouveau scinder l’ensemble en deux plus petits effectifs. «Il est vrai qu’avec un nombre d’intéressés si important, il est difficile d’harmoniser le tout en une seule gigantesque harmonie», explique Fabien Gavillet. Ce succès repose sur différents éléments: «En réunissant les jeunes du canton, nous leur donnons l’opportunité de jouer dans un ensemble d’envergure», explique le président de l’AFJM. «Mais il y a également un aspect social qui mérite d’être relevé, puisque les adolescents se retrouvent avec d’autres musiciens de leur âge pour jouer de leur instrument.» Voilà qui pourrait, d’après lui, expliquer la synergie qui se dégage du groupe.